Parrainage de prisonniers politiques palestiniens - Lettre d’informations
Bulletin n°3 - Pourquoi parainer un Lettre de soutien de
janvier 2014 Prisonnier politique palestinien l’Association Addameer
http://www.france-palestine.org/Parrainage-de-prisonniers
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BDS
Cessons de pénaliser le boycottage d’Israël
Ivar Ekeland, Rony Brauman, Ghislain Poissonnier,
Le Monde, mercredi 5 mars 2014
Il faut abroger la circulaire Alliot-Marie.
En tant que consommateur citoyen, je n’achète pas de produits israéliens tant qu’Israël ne res-pectera pas le droit international ; j’appelle aussi mes concitoyens à faire de même afin de faire pression sur Israël pour qu’il démantèle le mur de séparation et les colonies. " Pour avoir tenu de tels propos dans la rue ou dans des commerces, pour les avoir écrits dans des magazines ou sur Internet, près d’une centaine de personnes sont traduites en France devant les tribunaux. Il s’agit de membres d’associations qui soutiennent la campagne " Boycott-désinvestissement-sanctions " (BDS). Ces personnes sont poursuivies par les procureurs en vertu d’un texte interne au minis-tère de la justice adopté le 12 février 2010, dite circulaire Alliot-Marie, garde des sceaux de l’é-poque.
Suite : http://www.france-palestine.org/Cessons-de-penaliser-le-boycottage
Communiqué commun : rencontre AFPS-CGT
AFPS/CGT, vendredi 14 mars 2014
Thierry Lepaon, Secrétaire Général de la CGT, accompagné de Wolf Jäcklein, responsable du Département International de la CGT, Ozlem Yildirim, conseillère confédérale en charge du Proche et Moyen-Orient, a reçu une délégation de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) composée de son Président, Taoufiq TAHANI et de Robert Kissous, membre de Bu-reau National en charge des relations avec le monde associatif et syndical.
L’entretien, qui s’est déroulé dans un climat très chaleureux, a abordé différentes questions liées au conflit israélo-palestinien et exploré des pistes pour consolider les actions communes aux deux organisations en faveur d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. La CGT et l’AFPS s’inquiètent de la détérioration de la situation du fait de la politique colo-niale des autorités israéliennes. En effet, celles-ci continuent, au mépris du Droit internatio-nal, à : ….
Suite : http://www.france-palestine.org/Communique-commun-rencontre-AFPS
BDS : CGT INRA
Une délégation de représentants INRA (ainsi que CIRAD, CNRS, IRD et IRSTEA) conduite par F. Houllier, PDG de l’INRA, s’est rendue en Israël du 17 au 19 mars 2014, et a rencontré plusieurs hauts dirigeants israéliens : le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, le Ministre des Sciences, de la Technologie et de l’Espace, et le Directeur scientifique du Mi-nistère de l’Agriculture. Selon l’interview donnée par F. Houllier à la Chambre de Commerce France-Israël, cette visite avait pour objectif de «Renouer la collaboration avec Israël, aider le pays à affronter les problèmes liés au changement climatique, apprendre de sa technologie, utiliser la complémentarité des deux pays ».
suite disponible sur le site web de la CGT-Inra
http://www.inra.cgt.fr/actualites/tracts/Visite_PDGinra-Israel_mars2014.pdf
En Israël aussi on boycott les produits des colonies
A revoir sur ARTE journal de mercredi soir 26 mars 2014 :
https://www.youtube.com/watch?v=iK2phnfXoxU&app=desktop
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L’Institut Royal des Architectes Britanniques apporte son soutien à la motion de boycott d’Israël
Envoyé le 20 mars 2014 par AP JP Le Conseil de l’Institut Royal des Architectes Britanniques a voté l’appel à l’Union Internationale des Architectes en faveur de l’exclusion de l’Association Israélienne des Architectes Unis en raison du refus de celle-ci de s’opposer à la construction par Israël de colonies illégales en territoire palestine occupé. Abe Hayeem, membre de l’IRAB et président des Architectes et Urbanistes pour la Justice en Palestine a déclaré: “Cette motion envoie un message clair selon lequel il y a un prix à payer pour les décennies de longue impunité d’Israël dans la poursuite de ces politiques d’apartheid, et selon lequel les principes humanitaires de notre profession ne peuvent être ignorés.
Un petit pas est fait par le Conseil de l’IRAB en soutenant cette motion –un bond significatif en faveur de la morale, de la justice et de l’intégrité dans notre profes-sion.” Répondant à la nouvelle, Rafeef Ziadah, un porte-parole du Comité National Palestinien du BDS, la coalition des syndicats, des campagnes en cours, des ONG et des partis politiques palestiniens, qui s’emploie à diriger et à soutenir le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) a déclaré:
Les architectes et urbanistes ont un rôle central dans la colonisation israélienne de la terre de Palestine et dans le déplacement forcé du peuple palestinien. Etant donnée “la complicité de l’Association Israélienne des Architectes Unis dans la construction par Israël des colonies israé-liennes illégales, ce n’est que justice qu’elle soit exclue des forums internationaux. A la suite du désinvestissement d’Israël des principales caisses de retraite et du fait que des artistes en vue se joignent au boycott, le vote de l’IRAB montre que le boycott d’Israël s’est répandu à l’ensemble de la société.
Félicitations aux Architectes et aux Urbanistes pour la Justice en Palestine et à l’IRAB pour leur position de principe.” Après un débat serré et passionné du Conseil le 19 mars, le pilier de l’association professionnelle des architectes du RU, l’IRBA, a approuvé la motion soutenant l’action qui devrait être menée par l’Union Internationale des Architectes pour suspendre l’association Israélienne des Architectes Unis (AIAU) de l’organisme mondial des architectes, l’UIA.
La motion a été approuvée par 23 pour, 16 contre et 10 abstentions. Le vote suit l’adoption d’une motion similaire en début de semaine par la Société Royale des Architectes d’Ecosse (SRAE) “Puisque l’Association Israélienne des Architectes Unis (AIAU) n’a pas tenu compte de la résolution n° 13 de l’UIA de 2005 et de 2009, l’IRAB appelle l’UIA, en tant que garant international des normes professionnelles et éthiques de notre profession, à suspendre l’appartenan-ce de l’Association Israélienne des Architectes Unis, jusqu’à ce qu’elle s’oppose à ces projets illégaux et se conforme au droit international, aux Statuts de l’UIA et à la Résolution n° 13”, lit-on dans la motion de l’IRAB.
La campagne entamée et développée pendant plus de sept ans par les Architectes et Urbanistes pour la Justice en Palestine (AUJP) a été menée à bien par un important travail d’équipe, par une action courageuse de l’ancienne présidente de l’IRAB Angela Brady et les membres en activité du Conseil George Oldham et Owen O’Carroll qui ont déposé la motion signée par de nombreux membres de l’IRAB et des archi-tectes inscrits au registre de la profession, parmi lesquels des ténors de la profession dont Charles Jencks, Ted Cullinan, Will Alsop, Peter Ahrends et Neave Brown
La construction de colonies illégales, contraires à l’article 49 de la 4ème Convention de Genève qui interdit le transfert de populations civiles dans un territoire occupé de force, est considérée comme une grave infraction et donc comme des crimes de guerre auxquels les architectes israéliens sont étroitement associés. Ce développement des colonies a eu pour résultat le déplacement forcé de milliers de Palestiniens, l’ex-propriation de leurs maisons et de leurs terres, l’effacement de leur culture et de leur histoire, qui continuent depuis 1967 dans l’impunité malgré des condamnations répétées à l’échelle mondiale.
Les incitations persistantes de l’AUJP sur l’UIA pour qu’elle agisse à propos de ces infractions aux droits de l’homme et aux codes moraux de pratique contenus dans les Statuts de l’UIA ont eu pour résultat la Résolution n° 13, confirmée en 2009, condamnant de tels projets illé-gaux. Cela a recueilli l’indifférence totale et le refus de toute action à ce propos ou condamnation par l’Association Israélienne des Architec-tes Unis (AIAU) qui a mis l’accent sur le fait qu’elle n’étaient concernée que par la conception de plans et non par les actions politiques de ses membres.
Cependant toute la profession immobilière est étroitement liée au programme politique et militaire d’Israël de confiscation et de conservation d’autant de terres possible en refusant un Etat palestinien pleinement souverain.
2013 a été une année-record pour la construction de nouvelles colonies et le chiffre de 2014 est déjà supérieur, avec la construction projetée de 2534 logements, avec plus de 550.000 colons juifs en Cisjordanie occupée. En attendant, les Palestiniens vivent dans des enclaves stricte-ment surveillées entourées par le Mur illégal de Séparation et des routes de ségrégation, se voyant refuser l’autorisation de construire et au lieu de cela voyant leur maisons confisquées ou démolies –tout ceci rappelant l’apartheid en Afrique du Sud.
Ne pas avoir agi aurait amené l’IRAB à se taire et à tolérer la mauvaise conduite de leurs associés professionnels. En envoyant un message clair à l’AIAU et à l’UIA, l’IRAB et la SRAE agissent pour l’intégrité et l’exercice moral de notre profession et soutient l’appel de la société civile palestinienne à des sanctions contre l’impunité d’Israël.
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DOSSIERS
Sortie du rapport final de l’ONU sur la Palestine occupée
Affaires stratégiques, mardi 25 mars 2014
A l’occasion de la présentation de son rapport final, le rapporteur spécial des Nations unies sur la Palestine oc-cupée, Richard Falk, a demandé une évaluation par la Cour internationale de Justice (CIJ) sur le statut légal de l’occupation prolongée israélienne de la Palestine.
Surtout, M. Falk a appelé la CIJ à étudier les allégations selon lesquelles cette occupation présenterait des carac-téristiques légalement inacceptables de « colonialisme », d’« apartheid » et de « nettoyage ethnique ».
Outre l’institution judiciaire internationale, le rapporteur a également demandé au Conseil des droits de l’Homme onu-sien (CDH) à examiner les implications légales de l’occupation de la Palestine et a exhorté la communauté inter-nationale à agir résolument pour faire respecter les droits humains des Palestiniens.
Selon M. Falk, qui a servi durant six ans en tant qu’expert indépendant mandaté par le CDH pour rendre compte de la situation humanitai-re dans les territoires occupés par Israël depuis 1967, « des mesures spéciales doivent être prises pour s’assurer que les droits humains du peuple palestinien sont protégés et que l’état de droit est établi dans le cadre d’une occupation qui dure maintenant depuis plus de 45 ans ».
Suite : http://www.france-palestine.org/Sortie-du-rapport-final-de-l-ONU
La reconnaissance d’un "Etat juif" critiquée par Kerry
Le Nouvel Observateur/AFP, vendredi 14 mars 2014
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a qualifié vendredi 14 mars d’"erreur" l’insistance du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à faire de la reconnaissance d’Israël com-me "Etat juif" par les Palestiniens une condition sine qua non d’un accord de paix.
"Je pense que c’est une erreur de la part de certaines personnes de soulever ce sujet encore et encore comme le critère essentiel de leur attitude envers la possibilité d’un Etat [palestinien, NDLR] et de la paix, et nous l’avons évidemment exprimé", a déclaré John Kerry, sans nom-mer Benjamin Netanyahu, devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants...
Suite : http://www.france-palestine.org/La-reconnaissance-d-un-Etat-juif
La France est-elle malade du conflit israélo-palestinien ?
Jean-Claude Lefort, jeudi 13 mars
« Le courage c’est de chercher la vérité et de la dire » – cette phrase connue de Jean Jaurès, qui est bien plus qu’une simple phrase en réalité, m’est venue immé-diatement à l’esprit une fois refermé le dernier livre de Pascal Boniface : « La France malade du conflit israélo-palestinien » [1].
On se souvient, en effet, qu’en 2003 le même auteur avait publié, après avoir es-suyé un refus de 7 maisons d’éditions, un livre toujours très précieux à lire, que je recomman-de, dont le titre était des plus incisifs : « Est-il permis de critiquer Israël ? » [2]
Cela devait valoir à Pascal Boniface un déchainement de haine effroyable, et pire encore : une volonté de nuire et même de casser. Le casser lui mais aussi l’institut dont il est le directeur, l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS).
Devant cette déferlante, qui laisse encore ses marques, devant une campagne qui n’avait pas ménagé ses doses d’avanies mêlées à des attaques personnelles immondes, Pascal Boniface aurait pu choisir de faire le gros dos. Il aurait pu s’interdire, par confort personnel, de ne plus parler de ce sujet.
Cela l’a d’ailleurs interrogé. Il ne cache pas s’être posé la question avant d’écrire ce nouveau livre. Et il a tranché : « J’ai pris la décision de faire ce livre parce que je n’ai pas peur. Non pas que l’affaire ne soit pas risquée, bien au contraire, mais parce que le courage n’est juste-ment pas l’ignorance des risques. Parce que plus un sujet est sensible et prétendument tabou, plus il convient de le traiter. » Et il poursuit : « Intellectuels et responsables communautaires (…) sont en train de faire de la politique israélienne une ligne de clivage entre juifs et non-juifs. Et c’est pour cela que j’ai voulu écrire de livre. » Cela mérite déjà d’être salué, au mini-mum. Car être libre, quoi qu’il en coûte, ce n’est pas une qualité des plus partagée dans le monde aujourd’hui… Car le sujet abordé dans ce livre est « chaud-bouillant », comme on dit. Il serait étonnant qu’il ne suscite pas encore une levée de boucliers et que ne fuse pas encore l’infâmant qualificatif d’antisémitisme.
Suite : http://www.france-palestine.org/La-France-est-elle-malade-du
Soutien en ligne : http://chn.ge/1gZXRZK