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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 14:23
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11 juillet 2017 2 11 /07 /juillet /2017 08:31
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4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 13:57
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31 janvier 2017 2 31 /01 /janvier /2017 10:06
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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 09:14
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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 19:35
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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 15:50
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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 10:14
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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 20:16

http://www.france-palestine.org/Sortir-des-dangereuses-ambiguites

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Paris, Londres et Berlin, nous dit-​​on, appellent à un cessez-​​le feu immédiat à Gaza. Pour ces chan­cel­leries, « la trêve doit prévoir des mesures sus­cep­tibles de répondre à la fois aux pré­oc­cu­pa­tions d’Israël en matière de sécurité et aux demandes pales­ti­niennes en ce qui concerne la levée des res­tric­tions sur Gaza ». Le dis­cours est bien rôdé et l’initiative euro­péenne serait à saluer comme un exemple de bon sens et de juste équilibre.

Sauf qu’en l’espèce l’équilibre est fon­ciè­rement faussé. Il renvoie à un dis­cours mal­heu­reu­sement clas­sique en ce qu’il traduit l’incapacité de penser la question israélo-​​palestinienne en termes d’égalité de droits. Les pré­oc­cu­pa­tions et besoins des Pales­ti­niens en matière de sécurité sont tout aussi fon­da­mentaux que ceux des Israé­liens. C’est vrai pour Gaza comme pour le reste de la Palestine. L’exigence de sécurité doit être la même pour tous. Cela veut certes dire l’arrêt des roquettes sur Israël, mais tout autant l’arrêt des opé­ra­tions de toute nature contre Gaza ou des exac­tions, de la répression et de la colo­ni­sation en Cisjordanie.

Quant au dis­cours sur la « démi­li­ta­ri­sation » de Gaza, il est indécent face à une des plus grandes puis­sances mili­taires mon­diales, et lorsque l’on voit que la com­mu­nauté inter­na­tionale n’a rien su faire depuis 20 ans pour pro­téger les Pales­ti­niens des exac­tions de l’État d’Israël. Engager l’Europe dans cette voie la trans­for­merait en auxi­liaire de la « loi du plus fort » israé­lienne qui vient ce matin encore, avec des moyens colossaux et après avoir détruit sa maison, d’assassiner près de Naplouse un jeune cadre du Fatah. La vraie question est celle des condi­tions de la mise en place d’une pro­tection inter­na­tionale du peuple palestinien.

La notion de « levée des res­tric­tions sur Gaza » de son côté est émi­nemment floue. Elle n’aurait de sens que s’il s’agissait d’une manière diplo­ma­tique de tra­duire « levée du blocus et du siège » qui seules répondent en effet aux besoins de la popu­lation martyre de Gaza. Le siège et le blocus ne peuvent que générer étran­glement éco­no­mique, appau­vris­sement massif, crise huma­ni­taire et catas­trophe sani­taire et donc menacer en retour Israël.

La levée du blocus de Gaza, c’est per­mettre le libre redé­marrage des acti­vités éco­no­miques y compris la pêche, c’est per­mettre la recons­truction de l’aéroport détruit par Israël depuis 13 ans et la construction du port mille fois promise et jamais réa­lisée, c’est ouvrir le libre passage vers son arrière-​​pays naturel : la Cisjordanie.

Faut-​​il rap­peler par ailleurs, qu’au delà de l’étranglement de Gaza, la question de la libé­ration des pri­son­niers poli­tiques reste incon­tour­nable pour per­mettre tout règlement politique ?

Si les grands pays euro­péens mani­festent enfin la volonté d’affronter une occu­pation mili­taire qui concerne aussi la paix et la sécurité en Europe, ce ne peut pas être de façon aussi ambiguë. Ils ne peuvent être cré­dibles en passant pour pertes et profits les quelque 2000 morts et les mil­liers de blessés de Gaza. Ils ne peuvent faire comme si tout au long de ces années, Israël ne s’était arrogé le droit d’intervenir sans limite à Gaza pour y assas­siner qui bon lui semble. Ils doivent appuyer la com­mission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et faire savoir qu’ils sou­tien­dront les démarches pales­ti­niennes pour signer le statut de Rome et intégrer la Cour pénale inter­na­tionale (CPI).

La seule voie pos­sible aujourd’hui est la levée immé­diate et incon­di­tion­nelle du blocus de Gaza, associée à la revi­ta­li­sation du pro­cessus poli­tique amorcé par le gou­ver­nement pales­tinien d’entente nationale. L’État d’Israël, qui a tout fait jusqu’ici pour saboter cette voie, n’y viendra pas sans de réelles pres­sions de la com­mu­nauté internationale.

Il faut faire entendre à Israël que l’ère de son impunité est ter­minée, et qu’il ne peut plus dicter ses condi­tions à l’Europe. Il faut sans délai cesser toute coopé­ration mili­taire avec Israël, mettre un embargo sur les armes et sus­pendre l’Accord d’association UE-​​Israël en s’appuyant sur la clause de sau­ve­garde de son article 2 qui le lie au respect des droits de l’homme.


Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Fax. : 09 56 03 15 79
Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 15:17

logo palsetine                 

 La visi­bilité média­tique de cette journée initiée par l’ONU grandit au fil des ans avec l’augmentation dra­ma­tique du nombre de per­sonnes réfu­giées à travers le monde. Il aura fallu le cas par­ti­cu­liè­rement ter­rible des réfugiés de Syrie pour que « réap­pa­raissent » aux yeux du monde les réfugiés pales­ti­niens notamment à travers la situation catas­tro­phique du camp de Yarmouk.

                  66 ans après la Nakba, 47 ans après le nouvel exode de 1967, la question des réfugiés pales­ti­niens n’a pas reçu le plus petit début de com­men­cement de solution malgré le vote de la réso­lution 194 de décembre 1948 prenant acte solen­nel­lement de leur droit au retour… et les quelque 760 000 réfugiés de l’époque sont aujourd’hui plus de 5 millions.

              Qui plus est, comme l’avait expliqué Sharon en 2001, le « travail com­mencé en 1948 », c’est à dire le net­toyage eth­nique, n’est pas terminé. Ses suc­ces­seurs aujourd’hui aux affaires nous le montrent tous les jours, en Israël comme dans les ter­ri­toires occupés en 1967.

                Dans le Neguev, les Bédouins, pourtant censés être citoyens israé­liens, sont quo­ti­dien­nement har­celés, leurs habi­ta­tions régu­liè­rement détruites pour les contraindre à renoncer à leur mode de vie et à leurs terres et les regrouper dans des zones qui les voue­raient à la clo­char­di­sation… Pendant que dans le même temps sont construites de véri­tables villes nou­velles d’une colo­ni­sation « de l’intérieur » réservées à la popu­lation juive.

                       En Cis­jor­danie, avec les opé­ra­tions mili­taires et les arres­ta­tions mas­sives actuel­lement liées à la dis­pa­rition des trois jeunes colons, c’est la menace de ban­nis­sement vers Gaza qui est brandie contre des dizaines de pri­son­niers. L’objectif est plus clai­rement que jamais de frag­menter un peuple écartelé entre des zones qu’on main­tien­drait sans pos­si­bilité de com­mu­ni­cation entre elles. Et bien sûr de faire voler en éclat le pro­cessus d’entente nationale qui a été pour les Pales­ti­niens si dif­ficile à mettre en œuvre.

                  L’épuration eth­nique, à l’aide d’un arsenal légis­latif tou­jours plus sophis­tiqué, reste comme aux pre­mières heures de la Nakba, un objectif stra­té­gique du pouvoir israélien. Les réfugiés en ont été depuis 66 ans les pre­mières vic­times, rejoints au cours des décennies par la longue cohorte des spoliés, har­celés, déplacés et bannis en vio­lation des droits élé­men­taires de la personne.

                 Ce 20 juin nous invite à le rap­peler solen­nel­lement à tous ceux qui ont cru que détourner le regard suf­fisait pour faire dis­pa­raître le pro­blème : la réso­lution 194 reste d’une totale actualité.

Le Bureau National Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Fax. : 09 56 03 15 79
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