Hébron, patrimoine mondial palestinien en péril : une victoire du droit
Le Comité du Patrimoine mondial de l'Unesco a déclaré, vendredi 7 juillet, la vieille ville d'Hébron et le lieu saint appelé Mosquée d'Ibrahim par les Musulmans et Tombeau de Patriarches par ...
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Trump-Netanyahou : les murs de la honte - Association France Palestine Solidarité
Si Trump est un maître du genre, Netanyahou lui aussi sait utiliser Twitter pour exprimer sa pensée. D'un tweet bien balancé, il a célébré cette brillante idée de l'ami américain : la const...
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Palestine : la France muette ... jusqu'à quand ?
Communiqué de l'AFPS, vendredi 29 janvier 2016 Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, vient de critiquer en termes nets la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupé...
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Faire face à la terreur suppose de répondre à ses causes
Taoufiq Tahani, invité de Médiapart, samedi 21 novembre 2015 Nous sommes pour longtemps sous le choc du carnage commis à Paris dans la nuit du 13 novembre. Passé le premier moment de sidératio...
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Etrange tribune conjointe Hollande, Merkel, Cameron sur l'Iran
Communiqué de l'AFPS, lundi 21 septembre 2015 A l'annonce d'une tribune sur l'Iran des trois chefs d'Etat ou de gouvernements européens parties prenantes aux négociations sur le nucléaire, cert...
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Résolutions de l'Onu non respectées par Israël
Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l'un arabe, l'autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des ...
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Paris, Londres et Berlin, nous dit-on, appellent à un cessez-le feu immédiat à Gaza. Pour ces chancelleries, « la trêve doit prévoir des mesures susceptibles de répondre à la fois aux préoccupations d’Israël en matière de sécurité et aux demandes palestiniennes en ce qui concerne la levée des restrictions sur Gaza ». Le discours est bien rôdé et l’initiative européenne serait à saluer comme un exemple de bon sens et de juste équilibre.
Sauf qu’en l’espèce l’équilibre est foncièrement faussé. Il renvoie à un discours malheureusement classique en ce qu’il traduit l’incapacité de penser la question israélo-palestinienne en termes d’égalité de droits. Les préoccupations et besoins des Palestiniens en matière de sécurité sont tout aussi fondamentaux que ceux des Israéliens. C’est vrai pour Gaza comme pour le reste de la Palestine. L’exigence de sécurité doit être la même pour tous. Cela veut certes dire l’arrêt des roquettes sur Israël, mais tout autant l’arrêt des opérations de toute nature contre Gaza ou des exactions, de la répression et de la colonisation en Cisjordanie.
Quant au discours sur la « démilitarisation » de Gaza, il est indécent face à une des plus grandes puissances militaires mondiales, et lorsque l’on voit que la communauté internationale n’a rien su faire depuis 20 ans pour protéger les Palestiniens des exactions de l’État d’Israël. Engager l’Europe dans cette voie la transformerait en auxiliaire de la « loi du plus fort » israélienne qui vient ce matin encore, avec des moyens colossaux et après avoir détruit sa maison, d’assassiner près de Naplouse un jeune cadre du Fatah. La vraie question est celle des conditions de la mise en place d’une protection internationale du peuple palestinien.
La notion de « levée des restrictions sur Gaza » de son côté est éminemment floue. Elle n’aurait de sens que s’il s’agissait d’une manière diplomatique de traduire « levée du blocus et du siège » qui seules répondent en effet aux besoins de la population martyre de Gaza. Le siège et le blocus ne peuvent que générer étranglement économique, appauvrissement massif, crise humanitaire et catastrophe sanitaire et donc menacer en retour Israël.
La levée du blocus de Gaza, c’est permettre le libre redémarrage des activités économiques y compris la pêche, c’est permettre la reconstruction de l’aéroport détruit par Israël depuis 13 ans et la construction du port mille fois promise et jamais réalisée, c’est ouvrir le libre passage vers son arrière-pays naturel : la Cisjordanie.
Faut-il rappeler par ailleurs, qu’au delà de l’étranglement de Gaza, la question de la libération des prisonniers politiques reste incontournable pour permettre tout règlement politique ?
Si les grands pays européens manifestent enfin la volonté d’affronter une occupation militaire qui concerne aussi la paix et la sécurité en Europe, ce ne peut pas être de façon aussi ambiguë. Ils ne peuvent être crédibles en passant pour pertes et profits les quelque 2000 morts et les milliers de blessés de Gaza. Ils ne peuvent faire comme si tout au long de ces années, Israël ne s’était arrogé le droit d’intervenir sans limite à Gaza pour y assassiner qui bon lui semble. Ils doivent appuyer la commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et faire savoir qu’ils soutiendront les démarches palestiniennes pour signer le statut de Rome et intégrer la Cour pénale internationale (CPI).
La seule voie possible aujourd’hui est la levée immédiate et inconditionnelle du blocus de Gaza, associée à la revitalisation du processus politique amorcé par le gouvernement palestinien d’entente nationale. L’État d’Israël, qui a tout fait jusqu’ici pour saboter cette voie, n’y viendra pas sans de réelles pressions de la communauté internationale.
Il faut faire entendre à Israël que l’ère de son impunité est terminée, et qu’il ne peut plus dicter ses conditions à l’Europe. Il faut sans délai cesser toute coopération militaire avec Israël, mettre un embargo sur les armes et suspendre l’Accord d’association UE-Israël en s’appuyant sur la clause de sauvegarde de son article 2 qui le lie au respect des droits de l’homme.
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La visibilité médiatique de cette journée initiée par l’ONU grandit au fil des ans avec l’augmentation dramatique du nombre de personnes réfugiées à travers le monde. Il aura fallu le cas particulièrement terrible des réfugiés de Syrie pour que « réapparaissent » aux yeux du monde les réfugiés palestiniens notamment à travers la situation catastrophique du camp de Yarmouk.
66 ans après la Nakba, 47 ans après le nouvel exode de 1967, la question des réfugiés palestiniens n’a pas reçu le plus petit début de commencement de solution malgré le vote de la résolution 194 de décembre 1948 prenant acte solennellement de leur droit au retour… et les quelque 760 000 réfugiés de l’époque sont aujourd’hui plus de 5 millions.
Qui plus est, comme l’avait expliqué Sharon en 2001, le « travail commencé en 1948 », c’est à dire le nettoyage ethnique, n’est pas terminé. Ses successeurs aujourd’hui aux affaires nous le montrent tous les jours, en Israël comme dans les territoires occupés en 1967.
Dans le Neguev, les Bédouins, pourtant censés être citoyens israéliens, sont quotidiennement harcelés, leurs habitations régulièrement détruites pour les contraindre à renoncer à leur mode de vie et à leurs terres et les regrouper dans des zones qui les voueraient à la clochardisation… Pendant que dans le même temps sont construites de véritables villes nouvelles d’une colonisation « de l’intérieur » réservées à la population juive.
En Cisjordanie, avec les opérations militaires et les arrestations massives actuellement liées à la disparition des trois jeunes colons, c’est la menace de bannissement vers Gaza qui est brandie contre des dizaines de prisonniers. L’objectif est plus clairement que jamais de fragmenter un peuple écartelé entre des zones qu’on maintiendrait sans possibilité de communication entre elles. Et bien sûr de faire voler en éclat le processus d’entente nationale qui a été pour les Palestiniens si difficile à mettre en œuvre.
L’épuration ethnique, à l’aide d’un arsenal législatif toujours plus sophistiqué, reste comme aux premières heures de la Nakba, un objectif stratégique du pouvoir israélien. Les réfugiés en ont été depuis 66 ans les premières victimes, rejoints au cours des décennies par la longue cohorte des spoliés, harcelés, déplacés et bannis en violation des droits élémentaires de la personne.
Ce 20 juin nous invite à le rappeler solennellement à tous ceux qui ont cru que détourner le regard suffisait pour faire disparaître le problème : la résolution 194 reste d’une totale actualité.
Le Bureau National Association France Palestine Solidarité (AFPS)
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