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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 06:30

Com­mu­niqué de presse commun d’Addameer, Asso­ciation de soutien aux Pri­son­niers et des Droits de l’Homme, Al-​​Haq et les Médecins pour les Droits de l’Homme-Israël, mercredi 22 août 2012

 

Ramallah, 16 août 2012 Les gré­vistes de la faim pales­ti­niens Hassan Safadi et Samer Al-​​Barq conti­nuent à être gra­vement mal­traités par le Service des Prisons Israélien (SPI), sous les formes de bru­talité phy­sique et de torture psy­cho­lo­gique.

              Addameer, Al-​​Haq et les Médecins pour les Droits de l’Homme-Israël (PHR-​​I) expriment leur extrême indi­gnation devant les récents inci­dents vio­lents qui ont laissé ces détenus, en grève de la faim pro­longée, déjà affaiblis, avec un trau­ma­tisme et des bles­sures. M. Al-​​Barq en est aujourd’hui à son 87e jour de grève de la faim, qu’il n’a com­mencé qu’une semaine après la fin d’une grève de la faim pré­cé­dente de 30 jours ; M. Safadi en est aujourd’hui à son 57e jour de grève de la faim, qu’il a aussi com­mencé peu de temps après la fin de sa grève de la faim pré­cé­dente de 71 jours.

           

            Lors d’une visite de l’avocat d’Addameer, Fares Ziad, le 14 août, M. Safadi a raconté l’incident violent le plus récent, qui s’est produit le jour pré­cédent. A 9 h environ, le 13 août, des gardes du SPI sont entrés dans la pièce d’isolement que M. Safadi partage avec son com­pagnon en détention admi­nis­trative, M. Al-​​Barq, à la cli­nique médicale de la prison de Ramleh et ont annoncé leur intention de déplacer les deux gré­vistes de la faim vers une autre pièce pour les mettre avec d’autres pri­son­niers de la cli­nique médicale qui ne sont pas en grève de la faim.

           M. Safadi et M. Al-​​Barq ont refusé le transfert, en consi­dérant que c’était une ten­tative sup­plé­men­taire de faire pression sur eux pour qu’ils rompent leur grève de la faim en les entourant de per­sonnes qui seraient régu­liè­rement en train de manger devant eux.

          Après qu’ils aient refusé d’être déplacés, les gar­diens de prison israé­liens s’en sont pris à la fois à M. Safadi et M. Al-​​Barq. Pendant l’attaque, la tête de M. Safadi a été à deux reprises vio­lemment tapée contre la porte de fer de la cellule, ce qui l’a fait tomber, incons­cient, sur le sol.

          Des gar­diens de prisons l’ont alors traîné à travers le ves­tibule pour que tous les pri­son­niers le voient. Plus tard cette nuit, vers environ 22 h, M. Safadi et M. Al-​​Barq ont été emmenés vers une autre pièce d’isolement dépourvue de matelas.

          Comme résultat de ce trai­tement cruel, inhumain et dégradant, M. Safadi a ensuite annoncé qu’il arrê­terait de boire de l’eau qui a été jusqu’ici son seul moyen de sub­sis­tance tout au long de sa grève de la faim. Pour pro­tester contre la bru­talité du SPI, les autres pri­son­niers à Ramleh ont com­mencé aussi à ren­voyer leur repas.

          

            M. Safadi et M. Al-​​Barq restent en grève de la faim pour pro­tester contre le renou­vel­lement de leur ordre de détention admi­nis­trative suite à la conclusion en mai de la grève de la faim de masse des pri­son­niers pales­ti­niens. M Safadi a été expli­ci­tement inclus dans l’accord mettant un terme à la grève de la faim et sa libé­ration lui a été garantie à ce moment à la suite de l’expiration de son ordre –une pro­messe qui n’a pas été tenue.

           

              Une décision finale quant à l’allongement de la détention de M. Safadi a été consé­quemment ren­voyée à plus tard par un juge mili­taire israélien et n’a pas été prise à ce jour.

               Deux autres détenus pales­ti­niens empri­sonnés en Israël sont actuel­lement en grève de la faim. Ayman Sha­rawna et Sameer Al-​​Issawi, en sont res­pec­ti­vement à 47 jours et 16 jours. Les deux détenus sont d’anciens pri­son­niers qui ont été libérés lors de l’accord d’échange de pri­son­niers d’octobre dernier et qui ont été pos­té­rieu­rement ré arrêtés.

            Ils sont détenus en fonction de ren­sei­gne­ments secrets et consi­dèrent leur grève de la faim comme leur seul outil pour pro­tester contre leur ré arrestation.

             Addameer, Al-​​Haq et PHR-​​I demandent ins­tamment à la com­mu­nauté inter­na­tionale d’intervenir auprès des auto­rités israé­liennes com­pé­tentes et exigent une enquête immé­diate sur ces actions condam­nables, et sur d’autres, décidées contre des pri­son­niers en grève de la faim dans le but de les briser.

Addameer, Al-​​Haq et PHR-​​I appellent pré­ci­sément :
- le Bureau des Nations Unies du Haut-​​Commissaire aux Droits de l’Homme et l’Union Euro­péenne à agir de la façon la plus vigou­reuse pos­sible pour sauver les vies des gré­vistes de la faim et pour empêcher tout mauvais trai­tement futur ;
- les députés euro­péens à porter ces cas à l’attention des auto­rités israé­liennes com­pé­tentes sans retard et a envoyer une mission d’enquête pour exa­miner les condi­tions de détention des pri­son­niers pales­ti­niens arbi­trai­rement détenus dans les prisons israé­liennes ;
- les Hautes Parties Contrac­tantes à la Qua­trième Convention de Genève et tous les Etats-​​membres des Nations Unies à faire immé­dia­tement pression sur Israël pour qu’il res­pecte le droit inter­na­tional huma­ni­taire et des Droits de l’Homme et mette fin à sa poli­tique de détention arbi­traire, et pour qu’il res­pecte les normes régle­men­taires pour le trai­tement des pri­son­niers adoptées en 1955, qui défi­nissent ce qui est géné­ra­lement accepté comme étant un principe et une pra­tique décents dans le trai­tement des prisonniers.

Traduit de l’anglais par Yves Jardin, Groupe de travail prisonniers

 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 16:08
Les auto­rités israé­liennes doivent cesser leurs manoeuvres dila­toires et libérer Mahmoud Al-​​Sarsak

http://www.france-palestine.org/Les-autorites-israeliennes-doivent,19967

De Joseph Blatter à Eric Cantona, en passant par plu­sieurs sportifs de haut niveau tels que Nicolas Anelka et Fré­déric Kanouté, le monde du sport a rejoint l’exigence de respect du droit inter­na­tional pour demander justice pour Mahmoud Al-​​Sarsak.

 

             Le foot­balleur pales­tinien, incarcéré depuis le 22 juillet 2009 sans incul­pation et sans jugement, a entamé une grève de la faim le 23 mars 2012 en pro­tes­tation contre sa détention admi­nis­trative.

             L’AFPS rap­pelle que la détention admi­nis­trative constitue une vio­lation du droit inter­na­tional au vu des articles 71, 72, et 73 de la Convention de Genève.

 

          La Cour suprême israé­lienne devait s’exprimer hier, jeudi 14 juin 2012, sur sa libé­ration. Alors que le jeune homme de 25 ans est en danger de mort et ce depuis plu­sieurs jours, cette réunion a été repoussée au dimanche 17 juin 2012 au plus tôt. Affaibli mais porté par une déter­mi­nation impla­cable, Al-​​Sarsak entre aujourd’hui dans sa 89ème journée de grève de la faim.

 

          Grâce à cette déter­mi­nation, ainsi qu’à la mobi­li­sation continue de ses sou­tiens, des voix de plus en plus nom­breuses ont exhorté Israël à prendre ses res­pon­sa­bi­lités et ont réussi à briser enfin le barrage média­tique.

 

          L’AFPS appuie ces voix venues des horizons les plus larges : il faut sauver Mahmoud Al-​​Sarsak ! Les auto­rités israé­liennes doivent cesser de jouer avec la vie des pri­son­niers et renoncer à les uti­liser, en négation du droit inter­na­tional et des droits humains, comme moyen de pression sur la société palestinienne

Le Bureau national, 15 juin 2012

PS : signez la pétition : https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/michel-platini-pr%C3%A9sident-de-l-uefa-agir-pour-sauver-la-vie-de-mahmoud-al-sarsak-footballeur-palestinien

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 07:49

 

Écrivez au Ministre des Affaires Étran­gères pour qu’il inter­vienne de toute urgence auprès de l’État israélien (modèle de lettre  jointe)

 

Par courrier : Mon­sieur Laurent Fabius - Ministre des Affaires étran­gères et euro­péennes - 37, Quai d’Orsay - 75351 Paris

Par e-mail

 

Quelques jours à peine, après la signature de l’accord le 14 mai 2012 entre le service péni­ten­tiaire israélien (IPS) et les repré­sen­tants des 2000 pri­son­niers pales­ti­niens, engagés dans la plus grande bataille des estomacs vides qu’a connu le mou­vement, les auto­rités israé­liennes sont revenues sur leur enga­gement et ont violé cet accord.

 

Les habi­tants de Gaza sont tou­jours interdits de visite depuis plus de six ans. Les auto­rités israé­liennes jouent les pro­lon­ga­tions et essayent de se sous­traire à leur obligation.

 

Deux pri­son­niers, Dharar Abou-​​Sisi et Awad Zaki Assaïdi de la bande de Gaza, sont tou­jours main­tenus en iso­lement contrai­rement aux termes de l’accord qui stipule leur transfert dans les 72 heures avec les autres détenus vers des cel­lules normales.

 

Thaer Halahleh a été transféré de la prison Hôpital de Ramleh à la prison d’Ofer pour inter­ro­ga­toire après 78 jours de grève de la faim, sans se soucier de la fra­gilité de son état de santé, ce qui constitue là aussi une vio­lation d’un des termes de l’accord.

 

Selon Mona Nadaf, avocate d’Addameer qui a pu les visiter, Thaer Halahleh, Bilal Diab, Hassan Safadi, Omar Abou Shalal, Akram Al-​​Rikhawi, Mohamad Al-​​Taj et Mahmoud Sarsak sont tou­jours détenus à la prison hôpital de Ramleh, amaigris et souf­frant de plu­sieurs maladies, ils sont victime de négli­gences médi­cales malgré l’urgence de leurs cas.

 

Addameer a insisté sur la nécessité et l’urgence de trans­férer Mahmoud Sarsak et Akram Al-​​Rikhawi en grève de la faim hors de la prison de Ramleh pour un hôpital civil afin de leur pro­diguer des soins adaptés.

 

Concernant la détention admi­nis­trative Addameer a précisé que des per­sonnes nou­vel­lement arrêtées ont aussi reçu des ordres de détention administrative.

 

De son côté, Riad Al-​​Ashkar cher­cheur, spé­cia­liste dans les affaires des pri­son­niers, a déclaré que les pro­cu­reurs mili­taires israé­liens ont pré­tendu ne rien savoir sur l’existence d’un accord signé entre l’administration péni­ten­tiaire et la direction des pri­son­niers qui englobe les détenus administratifs.

 

Al-​​Ashkar a précisé que l’accord signé limite à une seule fois la détention admi­nis­trative d’un pri­sonnier, non recon­duc­tible sauf avec décision, en se basant sur des éléments de preuves concluantes, et après pré­sen­tation devant le pro­cureur général du gou­ver­nement israélien qui accepte cette extension.

 

Le respect de cet accord per­met­trait de réduire signi­fi­ca­ti­vement les opé­ra­tions de recon­duction de la détention admi­nis­trative des pri­son­niers pales­ti­niens, faute de preuves ou jus­ti­fi­ca­tions légales condamnant ces pri­son­niers devant les tri­bunaux et, par consé­quent, confor­mément à l’accord, ils doivent être libérés après la fin de la période de détention.

 

Ajoutant que la non recon­nais­sance de cet accord ou son refus ouvre la porte à une nou­velle escalade dans l’utilisation arbi­traire de la détention admi­nis­trative contre les citoyens palestiniens.

 

Au cours de ce mois de mai, les pro­cu­reurs mili­taires israé­liens ont renouvelé la détention admi­nis­trative de quatre députés du Conseil légis­latif Palestinien.

 

Hassan Yousef, de Ramallah, détenu depuis 11/​01/​2011, a été reconduit le 1 mai 2012, pour la deuxième fois d’affilée, pour une période de six mois.

 

Khaled Tafesh, détenu depuis 20/01/2012, a été reconduit le 10/05/2012, pour la deuxième fois pour une période de 3 mois.

 

Avant la signature de l’accord de seulement quelques heures, les pro­cu­reurs mili­taires israé­liens ont renouvelé le 14/​05/​2012, la détention admi­nis­trative du député Nayef Mahmoud Rajoub, détenu depuis le 1/​12/​ 2010, pour une période de six mois pour la qua­trième fois d’affilée.

 

Depuis la signature de l’accord, le député Mohammed Jamal Natshe de la ville d’Hébron, détenu depuis le 31/​01/​ 2011, a été reconduit pour quatre mois, pour la qua­trième fois.

 

La cour israé­lienne, dans la prison du Néguev a renouvelé la détention admi­nis­trative du député Mohamed Maher Badr de la ville de Hébron pour la qua­trième fois d’affilée pour une période 3 mois.

 

De son côté, le ministre chargé des affaires des pri­son­niers Issa Qaraqe a déclaré que parmi les vio­la­tions enre­gis­trées après la fin de la grève on constate de façon nette, le renou­vel­lement de la détention admi­nis­tra­tives pour 30 pri­son­niers et le maintien de deux pri­son­niers en isolement.

 

Selon l’avocat du club des pri­son­niers en visite aujourd’hui à la prison hôpital de Ramleh, l’état de santé de Mahmoud Sarsak et Akram Rikhawi, s’est net­tement dété­rioré et nécessite une prise en charge rapide.

 

Mahmoud Sarsak, en grève de la faim depuis 76 jours, souffre d’une fai­blesse grave et d’évanouissements fré­quents, depuis hier il souffre de dou­leurs dans la région du cœur, de la tête et des articulations.

 

Akram Rikhawi, en grève de la faim depuis 49 jours, dia­bé­tique, semble très affaibli, avec des dif­fi­cultés respiratoires.

 

L’association France Palestine soli­darité appelle les hommes poli­tiques français à inter­venir fer­mement auprès des auto­rités israé­liennes afin que soit mis fin à la poli­tique arbi­traire et illégale de la détention admi­nis­trative et aux vio­la­tions israé­liennes répétées des accords signés, de même et pour la énième fois, le respect des lois inter­na­tio­nales et des conven­tions de Genève.

 

Moncef Chahed, Groupe de travail Prisonniers de l’AFPS, mardi 29 mai 2012

 

 Modèle de lettre:

 

 

Monsieur Laurent Fabius

Ministre des Affaires étrangères et européennes

37, Quai d’Orsay - 75351 Paris

 

A Paris

Le 29/05/2012

 

 

Monsieur,

 

Pour obtenir le respect de leurs droits les plus élémentaires, les prisonniers palestiniens ont engagé un mouvement de masse de grève de la faim qui a duré, pour des milliers d’entre eux, quelques semaines et, pour certains, près de 50 jours et même 70. Ils n’y ont mis fin que contre l’engagement des autorités israéliennes de satisfaire leurs réclamations. Or dix jours après la conclusion de l’accord, ces dernières l’ont déjà violé à maintes reprises. Parmi les cas signalés, on note :

 

de multiples prolongations d’ordres de détention administrative et la délivrance d’ordre similaires à des Palestiniens nouvellement arrêtés ;

 

le refus de consultation de médecins indépendants pour le jeune Mahmoud Al-Sarsak, dont l’état de santé est critique. Arrêté en juin 2009, il ne s’alimente plus depuis le 19 mars pour protester contre sa détention sans charge et sans preuve, dans le cadre d’une législation particulièrement sévère ;

 

le maintien en prison d’Akram Rikhawi, malade depuis son arrestation en 2004 ;

 

le refus de visite familiale pour Bilal Diab qui en était à son 77ième jour de grève au moment de l’accord ;

 

les violences physiques à l’encontre de Mohammed Taj et la tentative d’alimentation forcée pour le dissuader de reprendre la grève pour non respect des promesses qui lui ont été faites.

 

Nous attirons votre attention sur cette situation inacceptable !

 

Nous vous demandons d’intervenir de toute urgence pour amener l’État d’Israël à respecter ses obligations humanitaires et internationales ainsi que les engagements contractés vis-à-vis des prisonniers palestiniens. Et nous réclamons l’envoi d’une mission européenne et française pour enquêter sur leur situation.

 

 

 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 07:42

 

 

Communiqué de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS)

 

La Cour de cassation prend parti.

 

 

 

L’arrêt que vient de rendre la Cour de cas­sation, dans l’esprit de la cir­cu­laire envoyée à tous les par­quets de France par Madame Alliot-​​Marie quand elle était Ministre de la justice, est aussi incom­pré­hen­sible que scan­daleux.

 

Il a en effet confirmé la condam­nation pro­noncée par la Cour d’Appel de Bor­deaux contre Sakina Arnaud pour « pro­vo­cation à la dis­cri­mi­nation » au titre que cette der­nière avait accolé une étiquette « Boycott Israël » dans un super­marché !

 

La France serait ainsi le seul pays européen à consi­dérer l’appel au boycott comme un acte délic­tueux pas­sible de sanc­tions infa­mantes. Et cette décision concerne un seul pays : Israël. D’autres actions de boycott concernant d’autres pays ont, en effet, eu lieu ou ont lieu qui ne sont l’objet d’aucune poursuite.

 

Cette décision, into­lé­rable en ce qu’elle met en cause fron­ta­lement la liberté d’expression, va à rebours d’autres juge­ments établissant que l‘appel au boycott ne relève pas des dis­po­si­tions de la loi de 1881.

 

Nous avions vu, avec « l’Appel Hessel » lancé en octobre 2010, l’émotion que sus­citait cette cir­cu­laire ouver­tement poli­tique et atten­ta­toire à la liberté d’expression émanant d’une Ministre de la Justice déci­dément bien mal ins­pirée. Les offi­cines ultra, à la manœuvre dans cette affaire, auraient tort de se réjouir trop vite : elles n’ont pas trouvé dans cette décision l’arme absolue qui pourrait casser les cam­pagnes pour le Boycott, le Dés­in­ves­tis­sement et les Sanc­tions contre un Etat qui se met hors des lois inter­na­tio­nales.

 

Ces actions ont en effet leur source dans la réalité de la situation colo­niale et dans les constantes vio­la­tions du droit inter­na­tional par les auto­rités israé­liennes et sont une réponse à l’inaction des auto­rités poli­tiques.

 

On est ici sur le terrain poli­tique et aucune « habileté » juri­dique n’y changera rien.

 

C’est sur le terrain poli­tique que nous conti­nuerons à nous battre en ciblant clai­rement dans nos actions BDS, en par­ti­culier celles rela­tives au boycott, le cœur de la poli­tique israé­lienne : la colo­ni­sation. Une poli­tique de colo­ni­sation et de dépos­session, une poli­tique qui s’inscrit dans une logique de guerre et ne peut mener qu’au chaos si rien n’est mis en œuvre pour y faire obs­tacle.

 

C’est ce à quoi nous nous employons à la mesure de nos moyens. C’est aussi clai­rement ce que nous attendons du gou­ver­nement et du Pré­sident de la Répu­blique. Quant à la Cir­cu­laire Alliot-​​Marie, atten­ta­toire à la liberté d’expression et de mobi­li­sation citoyenne, elle doit être annulée. La France ne peut pas être le seul pays européen à s’opposer au droit des citoyens de dire et d’agir confor­mément à leurs idées et opi­nions dès lors que celles-​​ci sont poli­tiques et en aucune manière empreintes de quelque racisme que ce soit.

 

Le Bureau national de l’AFPS

 

 

Le 27 mai 2012

 

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 06:54

Sa venue est l’occasion de pré­parer des actions pour ses cama­rades captifs.

 

           Le jeune franco-​​palestinien, 26 ans, aura passé 6 ans, 9 mois et 15 jours, soit 2 457 jours dans les geôles israé­liennes. Il a été accueilli par un public nom­breux à la Bus­serine (lire ci-​​contre), mais aupa­ravant à la Région, chez les com­mu­nistes et les mili­tants associatifs.

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Salah Hamouri à Marseille

                      Une foule soli­daire de la cause pales­ti­nienne est venue saluer Salah Hamouri au centre social de la Bus­serine. LAURENT SACOMMANO

 

Quels sont les sen­ti­ments qui vous ont animé pendant ces plus de 6 longues années de prison ?

 

               Comme je connaissais le but de l’occupation et de notre incar­cé­ration, j’ai tout fait pour qu’Israël ne réalise pas son objectif en essayant de tou­jours garder un bon moral. Mes connais­sances poli­tiques et cultu­relles, je les ai acquises en prison. Mon objectif a été de rendre utiles les années d’emprisonnement. Tous les pri­son­niers poli­tiques ont tenté de bien uti­liser leurs années d’enfermement. Malgré l’interdiction de recevoir des livres en 2007, on s’est ingénié à les faire entrer de façon dis­crète. On lisait au minimum 2 à 3 livres par mois, on orga­nisait des réunions pour dis­cuter de sujets poli­tiques et autres, c’est ainsi qu’on a passé uti­lement ces presque 7 ans de claustration.

 

                        Comment avez-​​vous tenu le coup ?

 

               Le rêve nous donnait la force de continuer à vivre et l’espoir qu’un jour on retrouve la liberté.

 

Qu’est-ce qui vous a le plus manqué pendant votre captivité ?

 

               Les amis, la famille, les proches. Tu te sou­viens tou­jours des bons moments passés à l’extérieur, surtout quand je recevais des photos des miens. On avait seulement le droit à 5 photos de famille.

 

Comment avez-​​vous été traité ?

 

                        Pendant 4 mois, j’ai subi des inter­ro­ga­toires dif­fi­ciles attaché sur une chaise 22 heures d’affilée, parfois 48h, chaque jour et à l’isolement total. Les Israé­liens uti­lisent des pres­sions psy­cho­lo­giques pour nous faire plier. Ils ont emmené mon père alors qu’il venait de se faire opérer du cœur pour l’interroger et me casser.

            Dans la bande de Gaza, la visite des familles aux pri­son­niers est interdite depuis 2006. Plus de 70 enfants sont tota­lement isolés, on leur refuse la sco­larité. Environ 20 pri­son­niers connaissent l’isolement total, 18 pri­son­niers gra­vement malades par cancers ont besoin de soins et d’être libérés, car ils peuvent mourir à tout moment. 9 femmes sont enfermées dans des cel­lules avec des cri­mi­nelles. Les pri­son­niers poli­tiques sont vic­times de la détention admi­nis­trative. A ce titre, ils sont détenus, sans jugement et sans preuves, pendant des années, parfois jusqu’à 4 à 5 ans sans être passés par un tribunal.

 

A quoi vous consacrez-​​vous aujourd’hui ?

 

             Après ma libé­ration inter­venue le 18 décembre 2011, il m’a été interdit de cir­culer jusqu’au 12 mars 2012. Je suis arrivé en France le 4 avril dernier pour une tournée de 45 jours. Je parle de la cause pales­ti­nienne et du sort des pri­son­niers qui nécessite la mobi­li­sation des deux peuples, français et palestinien.

 

 Quel message aimeriez-​​vous adresser aux Français, aux élus, à leur futur gou­ver­nement et président ?

 

                Arrêtez de parler et agissez ! Arrêtez de traiter l’Etat occupant comme un Etat au-​​dessus des lois internationales.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 06:40

 

Alors que de nom­breuses mani­fes­ta­tions ont marqué cette journée de soli­darité avec les pri­son­niers pales­ti­niens [1], des cen­taines de détenus poli­tiques entament une grève de la faim illimitée 1 600 pri­son­niers pales­ti­niens retenus, [dont quelques cen­taines] en détention admi­nis­trative dans les prisons israé­liennes ont déclaré qu’ils enta­me­raient une grève de la faim à durée illi­mitée afin de pro­tester contre leur détention illégale, la vio­lence avec laquelle s’est effectuée leur arres­tation, et les mesures puni­tives prises à leur encontre par les Ser­vices péni­ten­tiaires israéliens.

            

                      Le ministre chargé des pri­son­niers pour l’Autorité pales­ti­nienne a qua­lifié la situation à l’intérieur des prisons israé­liennes de « dan­ge­reuse et grave ».

                  Cette massive grève de la faim débutera le 17 avril, jour qui coïncide avec la Journée des pri­son­niers pales­ti­niens, qui com­mémore la libé­ration de Mahmoud Hijaziin lors du premier échange de pri­son­niers entre Pales­ti­niens et Israé­liens en 1974, et la libé­ration de Khader Adnan négociée avec Israël aux prix d’une grève de la faim record de plus de deux mois.

                Onze pri­son­niers sont déjà en grève de la faim, dont trois se trouvent désormais à l’hôpital pour raison de santé. L’un d’entre eux, Bilal Diab, un jeune homme de 27 ans retenu en détention admi­nis­trative depuis août 2011, en est à son 46e jour de grève de la faim. Il refuse désormais tout liquide et son état de santé est cri­tique. Selon l’Association Médicale Mon­diale, le corps humain est inca­pable de sur­vivre sans liquide pour plus de quelques jours et, dans la plupart des cas, le gré­viste de la faim ne survit pas plus d’une semaine.

               Selon Addameer, une asso­ciation pales­ti­nienne de soutien aux pri­son­niers, 4 600 Pales­ti­niens sont actuel­lement détenus dans les geôles israé­liennes, dont plus de 300 en détention admi­nis­trative, c’est-à-dire sans charge ou procès, en vio­lation du droit inter­na­tional [2].

[1] voir en anglais : http://​www​.maannews​.net/​e​n​g​/​V​i​ewDet…

[2] voir aussi, sur la question -cruciale-​​​​ des pri­son­niers, al-​​​​Oufok :

 

 Journalistes palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation

 

                    En ce jour du 17 avril, journée nationale des pri­son­niers pales­ti­niens, le peuple pales­tinien est mobilisé pour la défense de ses droits, pour la fin de la poli­tique de l’isolement et de la détention administrative.

                  La détention admi­nis­trative est une arme qui menace l’ensemble du peuple pales­tinien, car il s’agit d’une détention arbi­traire, basée sur des rap­ports main­tenus secrets, fournis par les ser­vices de ren­sei­gne­ments de l’occupant. Un grand nombre de jour­na­listes ont subi et subissent cette forme de détention.

               Les jour­na­listes pales­ti­niens qui sont détenus en ce jour dans les prisons de l’occupation sont :

Suhayb Assa, 26 ans, qui tra­vaille à Radio Beth­lehem 2000. Le tri­bunal mili­taire de Ofer vient de le condamner à 4 mois de prison et à une amende de 3000 NIS. Il avait été arrêté le 5 février 2012 suite à une incursion mili­taire dans son village Al-​​​​Ubaydiyya, et sa maison a été fouillée et ses affaires personnelles pillées.

                Le jour­na­liste maqdisi Yassin Mohammad Abou Khdayr, détenu depuis 25 ans, et condamné à 28 ans de prison. Il est le plus ancien journaliste détenu.

                Le jour­na­liste écrivain Walid Khalid Ali, directeur du quo­tidien Falastin, du village Sakaka, dans la pro­vince de Salfit. Il est détenu admi­nis­tratif depuis le 8 mai 2011, et se trouve en iso­lement indi­viduel dans la prison Hasharon.

               Le jour­na­liste et député Nizar Ramadan, d’al-Khalil, détenu admi­nis­tratif depuis le 28 mai 2011. A chaque fois que la date de sa libé­ration approche, l’ordre de détention est renouvelé.

Le jour­na­liste Nawaf Ibrahim Amer, de Kfar Qalil dans la pro­vince de Nablus, directeur des pro­grammes dans la chaîne Falastin. Détenu admi­nis­tratif depuis le 28 juin 2011.

               Le jour­na­liste Amin Abdel Aziz Abou Wardeh, de Nablus, détenu admi­nis­tratif depuis le 28 décembre 2011. Cor­res­pondant de PNN et du quo­tidien Al-​​​​Khalij.

               Le jour­na­liste Amer Abdel Halim Abou Arfa, d’al-Khalil, détenu admi­nis­tratif depuis le 21 août 2011. Tra­vaille à l’agence Shehab en Cisjordanie.

                Le pho­to­graphe Hamze Sulayman Barnat, bénévole dans l’association Adalah et Hurriya, où il s’occupait d’archiver les exac­tions de l’armée de l’occupation dans les vil­lages de la pro­vince de Ramallah. Le tri­bunal mili­taire a pro­noncé contre lui une peine de prison de 18 mois.

                Les jour­na­listes et pho­to­graphes sont consi­dérés comme une           « menace » pour l’Etat de l’occupation, car témoins de la terreur sio­niste, ils trans­mettent les paroles et images de leur pays mar­tyrisé. Ils par­ti­cipent acti­vement à contrer la propagande sioniste.

                L’Etat de l’occupation n’aime pas les jour­na­listes. Il les empri­sonne ou les tue. Des dizaines de jour­na­listes, pales­ti­niens ou appar­tenant à d’autres natio­na­lités, ont été tués au cours de leur travail. D’autres furent gravement blessés.

(17 avril 2012 - "Baladi")http://​www​.aloufok​.net/​s​p​i​p​.​p​h​p?art…

et en anglais, sur la grève de la faim que les pri­son­niers entament :http://​www​.maannews​.net/​e​n​g​/​V​i​ewDet… et http://​www​.imemc​.org/​a​r​t​i​c​l​e​/​63318

sur les pri­son­niers de façon globale : http://​www​.imemc​.org/​a​r​t​i​c​l​e​/​63321 et

http://​www​.imemc​.org/​a​r​t​i​c​l​e​/​63320

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 09:19
Libre, enfin libre !
publié le dimanche 18 décembre 2011


Jean-Claude Lefort, Comité de soutien à Salah Hamouri

 
Je veux, tout d’abord dire à Salah, au nom de son Comité national de soutien, toute la joie qui est la nôtre aujourd’hui de le savoir libre.

 

               Nous partageons cette joie immense avec sa famille – avec sa mère, Denise, avec son père, Hassan, avec sa sœur, Caroline, et son frère, Samir.

Salah est enfin près de vous, il est libre !

              Vous pouvez désormais l’embrasser pour la première fois depuis près de 7 ans. L’embrasser… Tout simplement.

               Depuis 4 ans son Comité de soutien a été mis en place en France. Et ce sont des dizaines et des dizaines de milliers de personnes, de jeunes spécialement, qui l’ont rejoint.

              A part l’extrême droite, des représentants de tous les partis démocratiques qui existent en France étaient présents dans ce Comité et ils ont agi, chacun selon, pour sa libération. De même que des personnalités, des élus, des citoyens de toutes les origines ou de toutes les croyances se sont rassemblés pour lui. Tous doivent en être remerciés. Très sincèrement. Du fond du cœur.

                Dès le premier jour nous avons dit clairement, sur la base des faits, que Salah était totalement innocent de ce qu’on lui reprochait puisqu’il n’avait commis aucun acte négatif. Et donc, depuis le premier jour, nous avons demandé sa libération.

             Nous avons multiplié, avec sa mère très souvent, des initiatives de toute sorte et des rencontres dans toute la France pour parler de son cas mais aussi, comme il l’a toujours souhaité et demandé, pour parler des prisonniers palestiniens.

              En France on l’attend avec impatience aujourd’hui. Beaucoup d’amis aux quatre coins du pays veulent le voir. Et l’écouter aussi. Sa famille s’est agrandie.

              Bien sûr cette libération arrive bien tard à nos yeux. Pour nous : il n’aurait pas du faire un seul jour de prison puisqu’il n’a commis aucun acte qui soit contraire au droit. Cela tient au fait que, en haut-lieu et c’est tout dire, on n’a pas porté à sa situation la même attention que celle qui a été apportée à d’autres cas et encore moins on n’a multiplié les mêmes efforts – sauf ces tous derniers temps – pour le faire libérer.

            Nous n’avons rien eu à dire de négatif, et nous n’avons rien dit, contre le fait que les autorités françaises se soient mobilisées pour un franco-israélien.

              Ce que nous n’avons pas admis, par contre et cela clairement, c’est le « deux poids, deux mesures » qu’elles ont observé dans cette affaire, et cela depuis le début. Voilà ce que nous n’avons jamais admis, et rien d’autre.

             Nous ne sommes pas tombés dans une sorte d’émulation sordide alors que pourtant, on peut le constater, Salah sort de prison à l’occasion d’un échange de prisonniers lié à Guilad Shalit. Comme si le sort de ces deux jeunes devait être absolument lié alors que leur situation était absolument toute différente.

               Nous avons, nous, estimé que la liberté ne se découpait pas ; qu’elle était valable pour tous ; qu’elle était universelle ou bien qu’elle n’était pas. Nous en sommes restés à la défense de principes et de rien d’autre. Et nous avons rassemblé comme rarement en pareille occasion. Encore merci à toutes et tous.

              Maintenant Salah est enfin libre et il va pouvoir enfin « revivre » sa jeunesse en respirant l’air pur et tonique de la liberté. Nous lui redisons toute notre estime et notre admiration pour avoir tenu comme il a tenu – c’est-à-dire dignement. Et pour s’être toujours effacé pour qu’on ne parle que des autres et non pas de lui.

              Reste qu’il est très connu maintenant en France. Et nous l’attendons, je lui redis. Qu’il prenne le temps qu’il lui faudra. Nous pouvons bien attendre un peu…Maintenant.

            Au nom de notre Comité de soutien, je lui redis notre joie. Je lui redis notre amitié. Je lui redis, ce jour, notre attachement absolu à la liberté comme à la liberté « inévitable » de la Palestine.

              Et que chacun le sache : maintenant notre Comité de soutien met Salah sous sa protection. Sous la protection de l’opinion publique française.

Vive la liberté ! Vive la fraternité !

              Et vive cette France qui lutte pour ces valeurs que notre peuple a inventées !

 

Jean-Claude Lefort

Coordinateur du Comité de soutien

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 17:41

 

Salah Hamouri, étudiant franco-palestinien, a été condamné à 6 ans et

8 mois de prison par un tribunal militaire israélien. Selon le jugement,

il devait être libéré le 28 Novembre dernier.

Or l'Etat israélien a décidé de recalculer sa peine, et de prolonger

sa détention jusqu'au 12 Mars 2012.

 

Mobilisons-nous, agissons!

 

Pendant une semaine, avant le samedi 10 Décembre, envoyons en masse un message de soutien à Salah en prison:

Salah Hamouri

Shata prison

Section 7

10900 Afoula

ISRAËL

 

Affranchissement: 89 centimes ou 2 timbres.

N'écrivez pas votre adresse au dos de l'enveloppe, elle pourrait vous être retournée.

 

Exigeons tous que Nicolas Sarkozy agisse, écrivons:

Monsieur le Président de la République

Palais de l'Elysée

55, rue du faubourg Saint-Honoré

75008  Paris

 

(le timbre n'est pas obligatoire)

 

 

Signons la pétition en ligne "liberté pour Salah Hamouri"

sur le site http://www.france-palestine.org/article7743.html

(la pétition est en milieu de page)

 

Pour plus d'informations: www.salah-hamouri.fr/

soutiensalahhamouri.over-blog.com/

 

 

Pour être plus efficace, rejoignez l’Association RiSolidarité Palestine, membre de l’Association France Palestine Solidarité.

CONTACT: rispalestine@gmail.com
www.france-palestine.org

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 14:21
       publié le lundi 28 novembre 2011

Jean-Claude Lefort , Coordinateur du Comité national de soutien à Salah Hamouri  
 

 

                                                 Lettre aux parents de Salah Hamouri   

               

                             Je pense fort à vous aujourd’hui, à vous et à Salah bien sûr. Ce devait être son jour de sortie. Et on peut craindre qu’il ne sorte pas.   Je pense à vous tous qui avez enduré tant d’injustices, de lâcheté, de mépris, de nuits blanches.

           Je pense à la joie qui était la votre à l’idée de pouvoir serrer Salah dans vos bras et pouvoir enfin l’embrasser depuis toutes ces années.   Je veux vous dire toute ma solidarité et mon amitié.   Et vous dire aussi une autre chose : le cas de Salah est aujourd’hui connu et soutenu par des dizaines de milliers de Français.

           Jamais en France un Comité de soutien n’avait été aussi important et divers que celui qui soutient l’exigence de libération de Salah.   Nous restons mobilisés. Nous ne lâcherons pas.  

                      Toute mon amitié et ma solidarité active.

Jean-Claude Lefort Coordinateur du Comité national de soutien

Communiqué de l’AFPS : 6 ans, 8 mois et 15 jours : Salah Hamouri doit être libéré lundi

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