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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 13:12

arrestation-d-un-enfant-de-5-ans.jpg  drapeau palestinien 

Arres­ta­tions, déten­tions arbi­traires, vio­lences, torture à l’encontre des enfants : des constantes qui forment une politique.

Les images publiées par l’ONG Israé­lienne « B’Tselem » en disent long sur le trai­tement des enfants mineurs en Palestine occupée. On a donc pu voir, le 11 juillet, des soldats israé­liens arrêter un enfant, Wadia Karam Meswada, âgé de moins de six ans, cou­pable d’avoir lancé une pierre ! Il a été détenu pendant deux heures.

       
Comment com­prendre le com­por­tement de ces soldats israé­liens ? On ne trouve évidemment pas d’explication ration­nelle qui pourrait être liée par exemple à des impé­ratifs de sécurité.

 

               La seule expli­cation est que ces soldats se consi­dèrent tota­lement et, par défi­nition, dans leur bon droit. Les enfants pales­ti­niens, comme leurs aînés, ne font pas partie de la même humanité qu’eux. La convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant ne les concerne donc pas. Rien ne peut passer au-​​dessus de leur mission : garantir le bien-​​être des colons d’Hébron… qui se sont eux-​​mêmes donné pour but de « pourrir la vie » des habi­tants de la vieille ville.

                On touche au cœur même de la phi­lo­sophie de la colo­ni­sation qui amène à dis­tinguer entre ceux qui auraient tous les droits (divins) pour eux et ceux qui consti­tue­raient une véri­table sous-​​humanité. C’est tota­lement inac­cep­table. Ce n’est mal­heu­reu­sement pas nouveau. En 2012, un rapport publié par le ministère des affaires étran­gères bri­tan­nique après une enquête menée par une délé­gation de 9 avocats faisait état d’une situation inac­cep­table et émettait une série de demandes. Sans effet.

            Le rapport de l’Unicef publié le 6 mars 2013 estimait à 700 le nombre d’enfants pales­ti­niens arrêtés, inter­rogés et détenus tous les ans en Cis­jor­danie par l’armée, la police et les agents de la sécurité israé­liens. Dans son rapport, l’Unicef dit avoir iden­tifié des trai­te­ments jugés "cruels, inhu­mains ou dégra­dants par la Convention des droits de l’enfant et par la Convention contre la torture".

                Yigal Palmor, porte-​​parole du ministère israélien des Affaires étran­gères a alors déclaré que les auto­rités civiles et mili­taires col­la­bo­raient avec l’Unicef sur ce rapport, dans le but d’améliorer le trai­tement des mineurs pales­ti­niens en détention.

Aujourd’hui nous voyons qu’il n’en est rien.

               En l’absence de réelles pres­sions inter­na­tio­nales, rien ne sera fait par les auto­rités israé­liennes pour arrêter ces crimes contre les enfants de Palestine car ces agis­se­ments sont au cœur même de leur poli­tique. C’est dire, une fois encore, la res­pon­sa­bilité de la com­mu­nauté inter­na­tionale. Et au-​​delà de toutes les orga­ni­sa­tions et citoyens attachés à la défense des droits humains.

              Pour notre part, nous demandons au gou­ver­nement français de ne pas s’en tenir à des pro­tes­ta­tions de principe, mais de sanc­tionner cette poli­tique inhu­maine et por­teuse de chaos. Nous estimons que notre gou­ver­nement en a les moyens ; il suffit de la volonté poli­tique pour le faire.

Bureau National de l'AFPS

--

Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Fax. : 09 56 03 15 79
Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter 
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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 15:31

 

http://www.france-palestine.org/Repression-de-la-resistance

AFPS, jeudi 4 juillet 2013

 

            Mohamed Khatib, ani­mateur du mou­vement de résis­tance popu­laire non vio­lente contre l’occupation, a été arrêté ce mer­credi 3 juillet 2013 alors qu’il par­ti­cipait à une action de pro­tes­tation contre l’extension d’une colonie à Betein, à l’est de Ramallah.

 

            Arrêté dès le début de la mani­fes­tation, pour par­ti­ci­pation à un ras­sem­blement non autorisé, et transféré à la prison d’Ofer, il devrait être libéré contre une caution de 5000 NIS après son passage devant le tri­bunal militaire.

           Hassan Burjiya, militant du village d’Al Masara, a été arrêté le même jour suite à une action de blocage de routes et est encore détenu. Nous devons rap­procher ces arres­ta­tions de celles, sur­venues le 28 juin, à Nabi Saleh d’un jeune mani­festant, de Rana Nazzal et de Nariman Tamimi, une des leaders du comité popu­laire de ce village, que nous avions accueillie en France en mars dernier.

           Libérés contre une caution à 2250 NIS, ils sont en rési­dence sur­veillée, sous l’accusation d’avoir pénétré dans une « zone mili­taire » (sic) lors de la mani­fes­tation heb­do­ma­daire de ce village.

 

          Rap­pelons le caractère tota­lement dis­cré­tion­naire de la régle­men­tation mili­taire qui permet de déclarer sans délai « zone mili­taire » tout espace public ou privé, selon le bon vouloir de l’autorité mili­taire. De même, en vertu de l’ordonnance 101, toute par­ti­ci­pation à une mani­fes­tation non auto­risée est sus­cep­tible d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.

 

           Le gou­ver­nement français doit inter­venir éner­gi­quement auprès des auto­rités israé­liennes pour faire cesser ces pour­suites qui se tra­duisent par un véri­table rackett contre des mili­tants paci­fiques qui ne font que lutter de façon non vio­lente pour leur terre et leurs droits.

 

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 07:19

mardi 18 juin 2013

Le gou­ver­nement d’Israël a décidé de construire un millier de nou­veaux loge­ments dans deux colonies du nord de la Palestine occupée, à Itamar où se regroupent déjà des colons radicaux au milieu de vil­lages pales­ti­niens, et à Bruchin, où il mul­ti­plierait par 10 le nombre de loge­ments de colons. C’est ce que vient d’annoncer l’ONG israé­lienne La Paix Main­tenant, qui ajoute : « Le gou­ver­nement Neta­nyahu continue la poli­tique d’expansion des colonies, même dans les zones isolées ». L’ONG le précise : au premier tri­mestre de cette année, les lan­ce­ments de chan­tiers de loge­ments dans les colonies israé­liennes ont été au plus haut depuis sept ans. Entre janvier et mars 2013 la construction de 865 nou­veaux d’entre eux, a débuté soit trois fois plus qu’à la même période l’année pré­cé­dente. Cela repré­sente une aug­men­tation de 355% par rapport au dernier tri­mestre 2012. Alors même que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a demandé à Israël dans une réso­lution du 22 mars dernier « de mettre fin sans condition préa­lable à toutes les acti­vités de peu­plement, confor­mément à l’article 49 de la qua­trième Convention de Genève(…et) d’entamer un pro­cessus de retrait de tous les colons du ter­ri­toire pales­tinien occupé… ».

Dans la même veine, les auto­rités israé­liennes viennent d’approuver la construction d’un important projet de colo­ni­sation dans la vallée Al-​​Hilwa du quartier de Silwan, à moins d’une cin­quan­taine de mètres de la Mosquée Al-​​Aqsa. Par ailleurs, le comité de pla­ni­fi­cation de la muni­ci­palité israé­lienne à Jéru­salem a approuvé la construction d’un tronçon routier reliant la colonie de Maale Adoumim à d’autres colonies dans Jérusalem-​​est. Cette route se situe dans la zone dite « E1 », laquelle a pour objectif de créer une conti­nuité ter­ri­to­riale entre les quar­tiers de colo­ni­sation de Jérusalem-​​Est et la colonie de Maale Adoumim qui s’étendrait jusque vers Jéricho, dans le but à la fois de couper tota­lement Jéru­salem de son arrière pays pales­tinien et de séparer le nord et le sud de la Cisjordanie.

En toute illé­galité, mais également en toute impunité, plus de 560.000 colons israé­liens occupent aujourd’hui la Palestine occupée dont environ 200.000 à Jérusalem-​​Est.

La France a « condamné » la décision israé­lienne de ces nou­velles construc­tions. Toutes les colonies sont en effet une vio­lation du droit inter­na­tional et une pro­vo­cation vis-​​à-​​vis de toute ten­tative d’aboutir à une solution poli­tique fondée sur le droit. Pour le ministère des Affaires étran­gères français, cela contre­carre les efforts amé­ri­cains pour relancer le « pro­cessus de paix » au Proche-​​Orient. Paris se contente d’annoncer que « les auto­rités israé­liennes doivent revenir sur cette décision et éviter à l’avenir de tels gestes ».

Grande hypo­crisie. Car tout montre que la longue liste de telles condam­na­tions et exhor­ta­tions ne servent à rien. Seules de véri­tables sanc­tions, en par­ti­culier écono­miques, pour­raient contraindre le gou­ver­nement israélien à renoncer à ces vio­la­tions à répé­tition du droit inter­na­tional qui visent à saper toute pers­pective d’Etat pales­tinien indé­pendant, viable, dans les fron­tières de 1967, avec Jérusalem-​​Est pour capitale. Paris, qui annonce vouloir pro­mouvoir la paix, doit décider de telles sanc­tions et inter­venir auprès de ses par­te­naires euro­péens afin qu’ils adoptent cette démarche constructive. La France doit aussi inter­venir, notamment au Conseil de sécurité, non pas pour la relance d’un pré­tendu « pro­cessus de paix » dans le seul tête à tête entre Pales­ti­niens et Israé­liens, mais pour des négo­cia­tions sur les seules moda­lités d’application du droit inter­na­tional, ce qui suppose des garanties de l’Onu, un calen­drier, et en préa­lable la libé­ration des pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens et la fin de la colo­ni­sation. Vingt ans après l’accord inté­ri­maire d’Oslo, il est plus que temps.

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 06:20
Nakba.jpg
Il y a 65 ans, alors que les enfants dormaient, que les agriculteurs rêvaient d'aller cultiver leurs terres, que les mères voulaient juste voir leurs enfants aller à l'école le lendemain, ils se sont tous réveillés sous le bruit des bombardements de leurs maisons.
              Ce 15 mai, une nouvelle histoire commençait à s'écrire avec le sang des enfants de Palestine et les rêves brisés de leurs parents. Ce jour-là, l’inimaginable s'est accompli et s’est appliqué par un terrorisme organisé des milices sionistes pour déraciner un peuple tout entier de sa terre et le remplacer par un autre peuple.
             Ce jour-là, où plusieurs centaines d'enfants ont été tués de sang froid, plusieurs centaines de femmes se sont faites violer, et des centaines de villages ont été complètement détruits. Ce jour-là, une nouvelle page de l'histoire d'un peuple qui est devenu réfugié dans les camps a commencé à s'écrire.
              Au cours de cette guerre, les milices sionistes ont commis des crimes contre l'Humanité, sous l'observation et le soutien de la communauté internationale.
 
               65 ans après, l'image n'a pas trop changé. Les réfugiés se sont multipliés et vivent encore dans les camps de réfugiés, dans des circonstances très difficiles.La résolution 194 sur le droit au retour reste lettre morte. La colonisation continue de confisquer notre terre, pour poursuivre le projet qui vise à déraciner le reste de notre peuple, y compris à Jérusalem. Les 4900 prisonniers continuent d'affronter la mort lente que l'Etat d'occupation leur dessine comme seul destin.
 
              65 ans après, malgré la torture, l'oppression, la poursuite de l’inaction et du soutien international, le peuple palestinien continue de rêver et à lutter. Les enfants des camps de réfugiés rêvent encore toutes les nuits qu'un jour ils se réveilleront enfin chez eux. Leurs mères rêvent encore de les accompagner à la plage de Saint-Jean d'Acre (Akka) sans devoir franchir des check points. Leurs pères rêvent encore d'avoir la liberté d'accompagner leurs enfants pour un déjeuner au Liban.

               Aujourd'hui, après tout ce que nous avons vécu pendant ces années d'occupation, notre peuple est de plus en plus convaincu que ses droits à l'indépendance, la liberté et au retour ne tombent pas dans l'oubli.
  
             Les nouvelles générations sentent encore depuis les camps de réfugiés, l'odeur des plages méditerranéennes et ils continuent d'imaginer la maison de leurs grands-parents dont ils possèdent encore la clé autour de leur cou pour ouvrir à nouveau la porte de leur maison. Les prisonniers aussi, rêvent chacun dans leurs cellules du jour de leur libération et de la libération de leur peuple.
              Enfin, en ce jour, les martyrs nous rappellent depuis leurs tombes qu'il ne faut jamais oublier leur sang qui a arrosé la terre de la Palestine et qu'il faut surtout continuer leur chemin de lutte et de résistance jusqu'à ce que nous arrachions notre droit, pour vivre libre comme tous les peuples autour du monde.
Salah Hamouri
Jérusalem, 15.05.2013
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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:51


http://www.france-palestine.org/Elections-israeliennes-rien-de
 

 

 

A en croire les « commentateurs », les résultats des élections israéliennes, auraient marqué un certain « recentrage » sur l’échiquier politique et constitueraient donc un semi échec pour Netanyahou.

 

Il est vrai que les questions sociales ont joué contre lui du fait de la politique qu’il a suivie et qui avait provoqué des mouvements populaires considérables.

 

Mais nous savons trop ce que la politique israélienne a de continuité sur la longue durée concernant l’occupation et la colonisation pour avoir quelque illusion sur les conséquences d’une éventuelle recomposition politique. Les partis arrivés en tête du scrutin, y compris ceux présentés comme au « centre », ont en commun d’être tous dans la négation totale des droits nationaux du peuple palestiniens tels qu’ils sont universellement reconnus et contenus dans le droit international.

Les sordides ou subtils jeux d’alliances, qui sont le quotidien de la politique intérieure israélienne, ne déboucheront pas, quelle que soit la future coalition gouvernementale, sur une remise en cause de la politique de colonisation.

 

La fin de celle-ci, n’a pour ainsi dire pas fait l’objet de débats comme si le « statu quo » de l’occupation apparaissait indépassable.

C’est précisément cela que la communauté internationale, à commencer par l’Union européenne, doit refuser car entre la paix et la guerre, la liberté et l’occupation, il n’est pas de « statu quo » possible. On ne peut laisser le rouleau compresseur de la colonisation poursuivre son avancée. Quelle que soit la composition du futur gouvernement, il serait illusoire d’espérer qu’il s’engage sur le chemin de la paix sans y être contraint.

 

La France doit agir dans cet esprit, lucidement. Sans attendre elle doit envoyer à tous un signal clair : reconnaître de manière bilatérale l’État de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale et prendre enfin des mesures pour sanctionner la colonisation. Ce sera ainsi un message pour la société israélienne qui ne doit pas pouvoir rester dans un déni de la réalité et un signe d’espoir pour la population palestinienne qui n’a que trop souffert.


AFPS

Le 24 janvier 2013

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 08:26

NEW YORK (Nations unies) -

 

     Quatorze des quinze pays membres du Conseil de sécurité, à l'exception notable des Etats-Unis, ainsi que l'ONU ont demandé mercredi à Israël de renoncer à ses projets d'implantations en Cisjordanie et à Jerusalem-Est.

     Dans des déclarations séparées, les quatre pays européens du Conseil (France, Royaume-uni, Portugal, Allemagne), huit pays non-alignés ainsi que la Russie et la Chine, ont affirmé que ces initiatives étaient illégales et menaçaient d'anéantir toute chance de relancer des négociations pour instaurer deux Etats -- Israël et un Etat palestinien -- coexistant en paix.

         Les quatre Européens ont publié une déclaration commune où ils s'opposent fermement aux projets israéliens d'accroître la colonisation en Cisjordanie, et en particulier au projet dit E1, qui couperait Jerusalem-Est du reste de la Cisjordanie.

         Ces projets envoient un message négatif et font douter de sa volonté de négocier, affirme le texte. Les implantations sont illégales au regard des lois internationales et nuisent aux efforts internationaux pour relancer les négociations de paix et garantir une solution à deux Etats, ajoutent les quatre pays. Toute activité de colonisation, y compris à Jerusalem-Est, doit cesser immédiatement, selon eux.

                Au nom des pays du Conseil membres du mouvement des non-alignés (Azerbaïdjan, Colombie, Inde, Guatemala, Maroc, Pakistan, Afrique du Sud, Togo), l'ambassadeur indien Hardeep Singh Puri a dénoncé les implantations comme le principal obstacle à la paix et exigé que cesse immediatement toute activité de colonisation.

               Il a expliqué qu'il y avait eu des discussions au Conseil sur l'éventualité d'adopter une résolution à ce sujet mais qu'un pays membre s'y était opposé, une allusion transparente aux Etats-Unis.

              Pour son homologue russe Vitali Tchourkine, la crise pourrait être apaisée si Israël reconsidérait ses projets de construction. M. Tchourkine a appelé à tenir d'urgence une réunion ministérielle du Quartette (ONU, UE, USA, Russie) pour tenter de relancer les négociations israélo-palestiniennes, suspendues depuis septembre 2010.

La Chine s'est elle aussi déclarée opposée aux contructions d'implantations.

             Auparavant, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait demandé à l'Etat hébreu de ne pas continuer dans cette voie dangereuse qui nuit aux perspectives de reprise du dialogue entre Palestiniens et Israéliens.

Remettons le processus de paix sur les rails avant qu'il ne soit trop tard, a-t-il conclu lors d'une conférence de presse.

                     L'ONU a aussi demandé au gouvernement israélien de débloquer le versement aux Palestiniens de millions de dollars de taxes et de droits de douane qu'il perçoit en leur nom.

                      S'exprimant aux côtés des non-alignés, le représentant palestinien à l'ONU Riyad Mansour a estimé que la balle est désormais dans le camp des Israéliens. Il a prévenu que si ceux-ci persistaient, les Palestiniens pourront utiliser toutes les possibilités ouvertes par leur nouveau statut d'Etat observateur à l'ONU.

                  L'ambassadeur israélien Ron Prosor a fait valoir que le gouvernement israélien pourrait mettre des années avant d'autoriser la construction effective des nouveaux logements. Il a affirmé que les colonies ne sont pas le plus grand obstacle à la paix et a appelé les Palestiniens à revenir à la table des négociations sans conditions.

                 Le gouvernement israélien a publié mercredi des appels d'offres pour 1.048 nouveaux logements dans des colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée et annexée. Lundi, il avait donné son feu vert à la construction de 1.500 logements à Ramat Shlomo, également à Jérusalem-Est.


(©AFP / 19 décembre 2012 20h41)

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 10:13

            Le 29 novembre 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a accueilli l’Etat de Palestine.

            Cette ini­tiative a été décrite par le gou­ver­nement israélien comme « uni­la­térale », alors même que 138 Etats avaient décidé, au sein de l’entité la plus mul­ti­la­térale qui puisse être - l’Assemblée générale des Nations Unies – que la Palestine devait être reconnue comme Etat.

              Le vote a été précédé de menaces de type poli­tique, écono­mique et diplo­ma­tique, et suivi de repré­sailles : le gou­ver­nement israélien a annoncé le refus de verser les taxes revenant à l’Autorité pales­ti­nienne et la construction de 3 000 nou­veaux loge­ments dans le cadre du projet E1 qui aurait pour consé­quence de couper en deux la Cis­jor­danie à hauteur de Jérusalem.

             Il n’y a qu’une manière de com­prendre cette décision au len­demain du vote à l’ONU : le gou­ver­nement israélien sou­haite punir la Palestine pour avoir « défié » son autorité de puis­sance occu­pante, et montrer de fait que la réalité étatique sur le terrain n’existe pas. Il s’agit d’une pro­vo­cation insup­por­table et lourde de conséquences.

            L’AFPS rap­pelle que la France a voté « oui » à l’admission de la Palestine, et que ces déci­sions sont un défi diplo­ma­tique qui lui est aussi adressé.

             L’Union euro­péenne, qui condamne la colo­ni­sation mais par­ticipe à son économie, doit non seulement dénoncer fer­mement cette pro­vo­cation, mais prendre enfin des sanc­tions appropriées.

 

Le bureau national

Paris, le 6 décembre 2012

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 06:52

Après huit jours de confron­tation avec Israël, le Hamas s’impose comme un inter­lo­cuteur incontournable                

 

              Un accord de cessez-​​le-​​feu est entré en vigueur mer­credi 21 novembre au soir, une semaine après le lan­cement par Israël de l’opération « Pilier de défense », dans la bande de Gaza. Au total, 155 Pales­ti­niens et 5 Israé­liens ont été tués durant les affron­te­ments. C’est un accord négocié par l’Egypte qui a permis d’installer la trêve entre l’Etat hébreu et les mou­ve­ments armés palestiniens.

 

                  Si l’accord est res­pecté, Israël peut espérer une longue période de calme dans les villes exposées aux roquettes pales­ti­niennes. Sur le plan mili­taire, les diri­geants de l’Etat hébreu estiment avoir rempli les objectifs qu’ils s’étaient fixés en portant un coup sévère à l’arsenal du Hamas. En Israël, la cam­pagne élec­torale va reprendre, en vue du scrutin anticipé du 22 janvier. Ce sera l’occasion de mesurer dans l’opinion les consé­quences de cette opé­ration et du cessez-​​le-​​feu qui l’a achevée.

 

                 Pour le Hamas, il est très tentant de crier vic­toire. Le mou­vement reste maître de la bande de Gaza, il a reçu le soutien de plu­sieurs pays de la région durant l’opération, à com­mencer par l’Egypte. Et il pourra se targuer d’avoir amé­lioré le quo­tidien de la popu­lation du ter­ri­toire si le blocus est allégé de façon significative.

                

                 Le Hamas s’est aussi imposé comme un inter­lo­cuteur incon­tour­nable pour Israël. L’Etat hébreu n’a pas eu d’autre choix que de fixer les para

­mètres d’une sortie de crise en acceptant un dia­logue indirect avec son ennemi juré.

                C’est au moins la deuxième fois, puisqu’en octobre 2011, c’est aussi une négo­ciation indi­recte qui avait permis la libé­ration d’un millier de pri­son­niers pales­ti­niens en échange du soldat israélien Gilad Shalit, détenu pendant cinq ans dans la bande de Gaza.

                Par ailleurs, les groupes armés de Gaza peuvent se targuer d’avoir marqué les esprits durant cette semaine de vio­lence, en tirant pour la pre­mière fois des roquettes d’une portée supé­rieure à 70 km. Les habi­tants de la région de Tel-​​Aviv ont vu plu­sieurs pro­jec­tiles tomber près de chez eux. Et les sirènes ont aussi retenti à Jéru­salem (les roquettes tirées en direction de la Ville Sainte se sont en fait abattues dans le Gous Etzion, un bloc de colonies israé­liennes de Cisjordanie).

 

Gagnant : Morsi. Perdant : Abbas

 

                   Mais les prin­cipaux vain­queurs et per­dants ne sont peut-​​être pas à chercher parmi les bel­li­gé­rants. Le grand gagnant s’appelle Mohamed Morsi, le pré­sident égyptien, vers qui tous les regards se sont tournés au moment de la recherche d’une issue à la crise. Si ce cessez-​​le-​​feu perdure, Mohammed Morsi en sera auréolé sur la scène régionale et internationale.

                 

                   Le grand perdant ? C’est le pré­sident pales­tinien Mahmoud Abbas. Face à lui, le Hamas aura beau jeu d’expliquer que la confron­tation armée donne davantage de résultats que la négo­ciation avec Israël. Plus de résultats aussi que les démarches à l’ONU comme celle que l’Autorité pales­ti­nienne doit lancer dans quelques jours pour demander un statut d’Etat non-​​membre qui n’aura aucune consé­quence sur le terrain.

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 09:57
http://www.france-palestine.org/Meurtres-a-huis-clos

                            Dans la nuit de samedi à dimanche, de nou­veaux raids israé­liens ont ravagé le ter­ri­toire pales­tinien assiégé de la bande de Gaza et visé sa popu­lation.
La marine israé­lienne a bom­bardé la ville de Gaza et l’aviation a pour­suivi ses raids, faisant neuf nou­veaux morts, dont un frère et une soeur de un et trois ans et un bébé de dix-​​huit mois. Deux frères âgés de quatre et cinq ans ont été griè­vement blessés. Une ado­les­cente de treize ans, trois femmes et deux hommes ont également été assas­sinés dans leurs maisons.

                   Le Premier ministre israélien Ben­jamin Neta­nyahu a affirmé que l’armée israé­lienne était prête à "étendre signi­fi­ca­ti­vement" ses opérations.

                   L’émission « Bonjour de Gaza » de ce dimanche 18 novembre 2012, à laquelle était invitée l’AFPS, a été annulée, l’immeuble héber­geant la radio des jeunes jour­na­listes ayant été évacué suite à des menaces israé­liennes et alors que l’aviation israé­lienne a visé trois bâti­ments des médias et des jour­na­listes ce matin.

                  L’AFPS transmet toute sa soli­darité aux jour­na­listes gazaouis face à ces nou­velles agres­sions bar­bares et des­truc­trices, alors que les diri­geants poli­tiques et mili­taires israé­liens pré­fé­re­raient bom­barder et tuer à huis-​​clos.

                  L’AFPS conti­nuera à informer et demande au gou­ver­nement français d’intervenir fer­mement et immé­dia­tement pour la fin des bom­bar­de­ments et du siège de Gaza, pour la fin de l’impunité de Tel-​​Aviv et pour la recon­nais­sance de l’Etat de Palestine.

Paris, 18 novembre 2012

Et aussi la liste des rassemblements partout en France : http://www.france-palestine.org/Soutien-Gaza-liste-des

Un appel à la solidarité financière "SOS Gaza" : http://www.france-palestine.org/SOS-GAZA-appel-a-solidarite,20709

Toute l'actualité sur notre site : http://www.france-palestine.org/

Twitter : http://twitter.com/afpsofficiel

Facebook : http://www.facebook.com/pages/AFPS-Association-France-Palestine-Solidarit%C3%A9/124250694261509

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 16:08

Les diri­geants israé­liens ont une nou­velle fois choisi une fuite en avant criminelle.

 

         A Gaza, l’armée d’occupation israé­lienne a pris l’initiative et la res­pon­sa­bilité d’attaquer ce petit ter­ri­toire sur­peuplé et depuis inten­sifie chaque jour ses frappes meur­trières mul­ti­pliant vic­times et des­truc­tions.

        Elle n’a même pas res­pecté la trêve annoncée pour la visite du Premier ministre égyptien.

         Qu’importe s’ils exposent leur propre popu­lation, l’essentiel pour eux est d’écraser sous les bombes une « entité hostile » dont les habi­tants ne relèvent pas à leurs yeux du statut d’êtres humains.

         Nous devons crier notre indignation et dire « Ça suffit » !

 

        Ce n’est pas avec de déri­soires « appels à la retenue » qu’on fera reculer les apprentis-​​sorciers de Tel-​​Aviv.

       

       La France doit exiger publi­quement la fin du blocus et sanc­tionner, enfin, ces va-​​t-​​en guerre cri­minels, prêts à enflammer la planète pour leurs petits intérêts élec­toraux et tor­piller la can­di­dature pales­ti­nienne à l’ONU.

       L’AFPS appelle tous ses groupes à prendre toutes ini­tia­tives pour élargir la pro­tes­tation et exiger de la France d’en finir avec sa com­plai­sance insup­por­table.

A Paris un ras­sem­blement de soli­darité avec Gaza est organisé par le Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Pales­ti­niens et Israé­liens, le samedi 17 novembre à 15h place de la Bastille

Voir la liste de tous les ras­sem­ble­ments en France

http://www.france-palestine.org/Face-a-la-fuite-en-avant

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