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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 17:17

 Jean-Claude Lefort, Président de l’Association France-Palestine solidarité (AFPS)

L’heure est à la mobilisation pour qu’un plus grand nombre de pays possible annonce et déclare vouloir reconnaître et admettre l’Etat palestinien en septembre à l’ONU.

                C’est désormais certain : en septembre, les Palestiniens demanderont à être accueillis comme le 194e nouvel Etat au sein de l’ONU - un Etat aux frontières claires et indiscutables, celles de 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est.

               

               Cette perspective constitue une issue effective pour sortir des fausses négociations d’hier et de leur blocage total d’aujourd’hui. Ces discussions jamais abouties butent en particulier sur ce problème : celui des frontières du futur Etat palestinien.

                 

                En accueillant la Palestine sur la base des frontières édictées par le droit international, cela clarifiera de manière nette ces paramètres essentiels d’un accord de paix et cela répondra enfin concrètement et effectivement à cette question posée depuis 1947 : les Palestiniens ont droit à un Etat. C’est une exigence fondamentale. Il y aura ainsi à l’ONU deux Etats à égalité : la Palestine et Israël.

               

                Conforme à la justice, à la sécurité de chacun et au droit international, cette perspective d’un Etat palestinien sur ces bases a toujours été récusée par les dirigeants israéliens, sauf à un trop bref moment. Et aujourd’hui, c’est encore pire. Le refus israélien est net, indiscutable, hautain.

C’est de ce côté-là, et uniquement de ce côté-là, que viennent les obstacles et que se trouvent les causes de l’aggravation de la situation, y compris sociale. Mais du même coup, du fait de la colonisation israélienne débridée, plus le temps passe et moins cette perspective devient crédible. Et derrière cette absence de solution basée sur le droit et la justice, il y a plus qu’un grand trou noir, non seulement pour les Palestiniens, mais aussi pour Israël. Nétanyahou conduit son pays à l’abîme.

                

                Et ceux qui se refusent à indiquer clairement qu’ils voteront pour l’admission de l’Etat palestinien à l’ONU sont non seulement des pousse-au-crime vis-à-vis des Palestiniens, mais ils le sont aussi vis-à-vis des Israéliens. Ce sont véritablement des irresponsables eu égard aux devoirs impérieux que leur confère la charte des Nations unies, et cela vaut spécialement pour les membres permanents du Conseil de sécurité.

               

             On entend certains d’entre eux, occidentaux, expliquer que cette reconnaissance compliquerait plus qu’autre chose un accord de paix qu’ils disent privilégier. Mais de qui se moquent-ils ? Depuis le temps, depuis leur feuille de route et autres discussions en tout genre, où est-il donc, cet accord de paix promis, programmé noir sur blanc ? Nulle part et, tout comme l’horizon, plus on avance dans le temps et plus il s’éloigne.

               

            Les choses sont clairement acquises : les dirigeants israéliens n’entendent pas respecter le droit international. Dès lors aucun accord n’est possible.

                Ce conflit dure depuis plus de quarante ans, pour ne retenir que la période récente. Et si l’ONU parle, elle n’agit pas. Or c’est précisément son rôle que d’agir quand un conflit ne trouve pas de débouchés dans un dialogue de paix entre les parties en présence.

 

                C’est précisément pour cela que l’ONU a été créée : pour en finir une fois pour toutes avec les guerres, qu’elles soient locales ou plus larges. Et, partout où des situations de guerre ont existé, les Nations unies sont intervenues. Sauf à un endroit : au Proche-Orient.

              

                Le moment a sonné de mettre chaque dirigeant de la planète, en particulier les membres permanents du Conseil de sécurité, devant leurs responsabilités. Et si l’idée existe qu’un de ceux-ci poserait son veto à cette admission, alors il faut qu’un rapport de forces non discutable, immense en vérité, le contraigne à l’acte qu’il refuserait. D’une façon ou d’une autre.

              

                 C’est pourquoi l’heure n’est pas à se perdre en conjectures sur les scenarii qui peuvent se produire en septembre prochain où la question de l’admission de la Palestine à l’ONU sera posée. L’heure est à la mobilisation pour qu’un plus grand nombre de pays possible annonce et déclare vouloir reconnaître et admettre l’Etat palestinien en septembre à l’ONU.

             

                De ce point de vue, la position que prendra l’Union européenne est décisive. Elle est même stratégique. Que va-t-elle faire ? Nous n’en savons encore rien.

             

                Il convient donc que notre pays, la France, déclare hautement et sans perdre plus de temps qu’il votera en faveur de cette admission de la Palestine à l’ONU et qu’il soit, avec tous les alliés possibles, à la pointe des efforts à produire pour entraîner l’ensemble européen sur cette voie.

              

               Notre feuille de route est donc claire : agir pour que la France dise sans plus tarder qu’elle votera à l’ONU pour que la Palestine en devienne membre en septembre prochain ; agir pour que notre pays prenne la tête, avec ses alliés potentiels, pour que l’Union européenne adopte la même position.

                

                 Il n’y a pas de troisième voie possible pour que la paix puisse se frayer enfin un chemin au Proche-Orient. Il est temps. Plus que temps. C’est comme une dernière chance. Pour les Palestiniens. Et pour les Israéliens.

Les vrais amis des uns et des autres devraient y songer. Et surtout agir en ce sens pour qu’une chance soit enfin donnée à la paix.

 

publié par le Monde

http://www.lemonde.fr/idees/article...

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 13:39

AFP 13/08/2011:

 

Le président de l'Autorité palestinienne remettra "directement" la requête --qualifiée de "démarche historique"-- au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le jour de l'ouverture de la prochaine Assemblée générale de l'ONU à New York, a précisé M. al-Malki.

 

"M. Ban Ki-moon va transmettre la demande au président du Conseil de sécurité", a ajouté le chef de la diplomatie palestinienne, en soulignant que l'Autorité palestinienne "veut présenter la demande en septembre, car le Liban assurera alors la présidence du Conseil de sécurité".

 

"Cela nous va nous aider, car le rôle du président du Conseil de sécurité, qui a des prérogatives, est crucial", a expliqué le ministre palestinien.

 

Un haut responsable israélien qui a requis l'anonymat a critiqué la décision palestinienne: "Apparemment Mahmoud Abbas a pris la décision de s'abstenir de mener des négociations directes, c'était prévu et c'est dommage".

"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu continue à croire que le processus de paix ne peut avancer que par des négociations directes et réelles", a ajouté ce responsable.

 

Les Palestiniens avaient déjà fait part de leur l'intention de demander au Conseil de sécurité l'adhésion de leur Etat à l'ONU en septembre, excluant une reprise des négociations avec Israël avant l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.

 

"Le train palestinien est désormais en route pour New York", a récemment déclaré à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat.

 

Les Palestiniens veulent obtenir une adhésion à part entière à l'ONU et la reconnaissance de la Palestine sur les lignes du 4 juin 1967, avant la Guerre des Six jours, soit la totalité de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est.

 

Ils se heurtent toutefois à l'opposition des Etats-Unis qui menacent de faire échouer la requête palestinienne en utilisant leur veto au Conseil de sécurité. Une demande d'adhésion à l'ONU doit être validée par le Conseil.

 

Pour contourner le veto américain, les Palestiniens pourraient se tourner vers l'Assemblée générale afin de lui demander "d'élever (leur) statut à l'ONU d'observateur à Etat non membre".

 

Cette formule leur permettrait de devenir membre à part entière de toutes les agences de l'ONU, comme l'OMS, l'Unesco, l'Unicef, où les Palestiniens ne siègent qu'en tant qu'observateurs.

 

M. al-Malki a dit s'attendre à ce que "plus de 130 Etats reconnaissent l'Etat de Palestine" aux frontières de 1967.

 

Les Palestiniens sont déterminés à aller à l'ONU faute de perspective réaliste de reprise des négociations de paix avec Israël, enlisées depuis près d'un an.

 

Pour reprendre les discussions, les responsables palestiniens exigent un nouveau moratoire sur la colonisation, y compris à Jérusalem-Est, auquel Israël s'est refusé malgré d'intenses pressions internationales.

 

Le gouvernement israélien, qui est hostile à une démarche unilatérale des Palestiniens, a annoncé cette semaine son intention de continuer à construire massivement dans les quartiers de colonisation à Jérusalem-Est.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 13:35

 Pétitions : Reconnaissance de l’État de Palestine.

Comme 70% de la population française, vous pensez que « La création d’un État palestinien aux côtés d’un État israélien serait la meilleure solution au conflit israélo-palestinien » (sondage ifop, pour l’afps - avril 2010) ?


Vous pensez que, comme plus de 120 pays dans le monde, la France et l’UE devrait s’engager à reconnaître l’État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies ?

La Palestine à l’ONU - Un problème ? Non, une solution !

Signez et faites signer la pétition:

  

 

 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 13:32

« Un bateau pour Gaza »

 

Premiers éléments de bilan de la campagne française

 

La campagne française a été initiée dès l’été 2010, par le « Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » et « la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine ». Menée démocratiquement et en toute transparence, elle a reçu le soutien et l’adhésion de nombreuses associations et organisations ainsi que de très nombreux collectifs nationaux, régionaux et locaux.

 

Elle s’est inscrite dans une campagne internationale, composées de coalitions d’une vingtaine de pays engagées dans la Flottille 2, un an après la première Flottille en 2010. Cette dynamique a permis que se crée un front international élargi contre le blocus illégal et inhumain de Gaza.

 

Elle a eu un large écho dans la société palestinienne, aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie.

 

La campagne française constitue un événement sans précédent dans l’histoire déjà longue de la solidarité avec les Palestiniens dans notre pays. Largement rassembleuse, elle a réuni des forces citoyennes d’opinions diverses et de toutes générations. Elle a bénéficié du soutien de personnalités, d’organisations, d’élus français et européens, de collectivités territoriales, bien au-delà de ceux qui se mobilisent habituellement dans les actions en faveur de la Palestine.

 

Pendant plusieurs mois, des collectifs locaux se sont impliqués avec détermination dans des initiatives de collectes sur les marchés, dans les quartiers populaires et les universités. Ils ont multiplié les débats de proximité sur la situation de Gaza et des Palestiniens. Nous saluons tous ces efforts militants, qui ont permis à de simples citoyens de se sentir concernés et impliqués dans la mobilisation nécessaire pour mettre un terme au blocus total qui frappe Gaza. Rappelons que ce blocus a aussi pour conséquence l’absence de liberté de circulation pour les Palestiniens entre la Cisjordanie et Gaza.

 

Cette mobilisation exceptionnelle a permis de collecter 700 000 euros, auprès d’un nombre très large de donateurs : 95 % des dons viennent de particuliers et 85 % sont inférieurs à 100 euros. Cette mobilisation a permis à la campagne française d’engager deux bateaux, le « Louise Michel » et « Le Dignité-Al Karama », dans la Flottille internationale.

 

Cette deuxième Flottille a du faire face à une stratégie israélienne puissante visant à étendre le blocus de Gaza à l’ensemble de la Méditerranée. Elle a bénéficié du soutien incroyable, mais particulièrement appuyé, du gouvernement grec soutenu par l’Union Européenne, le Quartet et le secrétaire général de l’ONU. Le gouvernement grec a mis en œuvre, pour le compte du gouvernement israélien, un inimaginable blocus des bateaux de la Flottille dans ses ports, violant ainsi ouvertement et froidement le droit de libre circulation et la Convention des droits de la mer. Harcèlement administratif et sabotage ont neutralisé les bateaux et ont permis au gouvernement israélien d’annoncer avec « fierté », le lundi 4 juillet, que la Flottille internationale était morte : il a d’ailleurs remercié pour cela les différents gouvernements, spécialement le gouvernement grec… Quelques jours plus tard, le blocus se déployait également dans les aéroports européens en bénéficiant des mêmes complicités.

 

Dans ce contexte inédit, le fait que le bateau français, « Dignité-Al Karama », ait réussi à prendre la mer le 4 juillet a jeté la consternation parmi les partisans du blocus. Réalisant un véritable périple pendant deux semaines, il a finalement, avec à son bord des militants internationaux et français, atteint les eaux internationales à quelques miles de Gaza ! Il a démontré ainsi que la Flottille n’avait pas renoncé et que la stratégie israélienne soutenue par toutes ces forces au niveau mondial et européen pouvait être mise en échec. Pendant deux semaines, ce « petit Poucet des mers », symbole de la Campagne française et de la Flottille internationale, a tracé sa route vers Gaza, porteur de la solidarité internationale contre le blocus.

 

C’en était véritablement trop pour le gouvernement israélien ! Il a, avec des moyens considérables et totalement disproportionnés, arraisonné le mardi 19 juillet, dans les eaux internationales et donc en toute illégalité, le « Dignité-Al Karama. Cet arraisonnement s’est fait en déployant cinq bateaux militaires et sept bateaux commandos - 150 soldats - contre un petit bateau de plaisance de 16 mètres avec 16 personnes à bord ! Il a été l’expression de la démesure israélienne contre ce qui constitue à ses yeux la menace numéro un : la mobilisation citoyenne porteuse du droit comme facteur essentiel de la solution aux problèmes que connaît le Proche-Orient.

 

La campagne a eu un impact médiatique fort et international. La couverture médiatique a été constante depuis le début de la campagne, notamment dans la Presse quotidienne régionale. Plusieurs centaines d’articles, dépêches et interviews ont été publiés dans le monde, notamment en Egypte et en Tunisie. La page Facebook de la campagne a été une des plus consultées en France. Le nom des deux bateaux et de notre campagne sont connus partout dans le monde. Tout cela a permis que, pendant six mois, la question du blocus de Gaza revienne dans l’actualité brisant ainsi mondialement le silence dans lequel veut l’enfermer le gouvernement israélien. La campagne a trouvé un écho médiatique inédit qui a fait perdre à Israël la « guerre de l’image ».

 

Le gouvernement français quant à lui, a réaffirmé officiellement et à plusieurs reprises que le blocus de Gaza devait être levé. Pour autant, il n’a eu de cesse de mettre en garde toute participation de ressortissants français à cette Flottille, donnant ainsi raison par avance à l’intervention israélienne. Il a, certes, apporté l’aide normale du Consulat pour rapatrier les passagers. Mais il n’a pas condamné l’arraisonnement, pas plus qu’il n’a protégé un bateau battant pavillon français victime d’un acte de piraterie, non plus que ses passagers littéralement kidnappés par l’armée israélienne dans les eaux internationales.

 

La lutte contre le blocus de Gaza est ainsi entrée dans une nouvelle étape positive. Malgré l’arsenal politique, médiatique et militaire déployé par le gouvernement israélien, de plus en plus de citoyens dans le monde n’acceptent pas ce déni de justice et du droit international que constitue ce blocus de la bande de Gaza dont souffre depuis plus de 4 ans les 1,5 millions de Palestiniens. L’incroyable épopée du « Dignité-El Karama » a clairement démontré à la face du monde que la légitimité était du côté de ceux et celles qui s’engagent contre ce blocus et non pas du côté du gouvernement israélien.

 

La Campagne « Un bateau français pour Gaza », a pris des engagements durables de mobilisation en lien avec les associations partenaires de la bande de Gaza. Nous avons la responsabilité de poursuivre et d’élargir cette campagne : les Palestiniens ne doivent plus subir ce blocus qui n’est en rien allégé contrairement aux dires israéliens et autres.

 

Toute cette campagne donne de l’espoir aux Palestiniens et leur montre qu’ils ne sont pas isolés et qu’au contraire c’est la politique israélienne qui l’est de plus en plus aux yeux des peuples du monde.

 

La Campagne « Un bateau française pour Gaza » n’a pas dit son dernier mot ! Elle va poursuivre son travail et son engagement citoyen, en lien avec la Flottille internationale.

 

Sans attendre, des démarches juridiques vont s’engager :

 

- intervention auprès du gouvernement français pour qu’il prenne ses responsabilités et exige que le bateau « Dignité-Al Karama » soit restitué sans délai tandis qu’il a été illégalement astreint dans le port d’Ashdod ;

 

- intervention juridique contre le gouvernement israélien pour l’arraisonnement dans les eaux internationales du bateau et le kidnapping de ses passagers ;

 

- intervention juridique auprès du gouvernement grec pour que le bateau « Louise Michel », toujours bloqué au port du Pirée, soit libre.

 

Le blocage des bateaux a entraîné des dépenses importantes, notamment en frais juridiques, qui s’ajoutent à l’achat des deux bateaux. Les fruits de la collecte ont été utilisés. Un bilan financier précis sera communiqué, dès la rentrée pour rendre compte en toute transparence aux organisations, aux collectifs et aux donateurs qui se sont impliqués.

 

Notre indignation reste entière et notre détermination à poursuivre et élargir encore la mobilisation française et internationale contre le blocus de Gaza et pour la reconnaissance des droits des palestiniens.

 

Nous appelons à rester mobilisés pour, ensemble, prendre de nouvelles initiatives : la légitimité et le droit sont de notre côté ! Nous briserons le blocus de Gaza !

 

Pour toute information complémentaire, voir www.unbateaupourgaza.fr

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 13:07

Communiqué de la campagne un bateau français pour Gaza:

 

Leur seul tort était de se diriger vers Gaza pour apporter la solidarité internationale contre le blocus. Le déploiement de commandos militaires israéliens pour arraisonner ce petit bateau, véritable petit Poucet citoyen, montre clairement la logique militaire de la politique israélienne qui ne parle que le langage de la force ! Sans aucune nouvelle des passagers, nous sommes extrêmement inquiets sur leur devenir.

 

Le gouvernement français doit prendre ses responsabilités pour assurer la sécurité des passagers et leur intégrité physique. Une délégation de la Campagne française sera reçue en ce sens au Ministère des affaires étrangères cet après-midi. Face à ce coup de force, la Campagne française « Un bateau pour Gaza »appelle à se mobiliser dès aujourd’hui dans tout le pays, à interpeller tous les élus pour qu’ils interviennent auprès des pouvoirs publics et à protester auprès de l’Ambassade d’Israël.

 

A Paris, un rassemblement est prévu ce soir à 18 h 30 au métro Franklin Roosevelt.

 

Liste des rassemblements :

 

19/07/2011

 

- Rassemblement au Mans 18H00 place de la république à l’appel du collectif local un bateau pour Gaza.

 

- Rassemblement à Lille 18H30 place de la république

 

- Rassemblement ce soir à Athènes place Syntagma à 19h pour protester contre la piraterie de l’état d’Israêl et contre l’audieuse attitude du gouvernement grec complice

 

- Rassemblons nous devant l’Opéra de Lyon (métro hôtel de ville) - Ce mardi 19 juillet à 18 h 00

 

- Manifestation à Pau ce soir 18h30 devant la Préfecture avec un mot d’ordre : tous contre la piraterie d’état en Méditérannée

 

- rassemblement à Montpellier mardi 19 à 18h place de la Comédie

 

- rassemblement ce mardi 19 juillet 2011 à 18H00, Préfecture à NANTES

 

20/07/2011

 

- la coordination girondine propose un rassemblement : MERCREDI 20 JUILLET à 18H30 - Place de la Comédie à Bordeaux

 

- Collectif UN BATEAU POUR GAZA du Pays de Morlaix : Rassemblement demain 20 juillet à 11 heures devant la Sous-Préfecture à Morlaix

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 12:56

Fin de la division interpalestinienne, reconnaissance de l'Etat espérée à l'ONU, lors de l'assemblée générale des Nations unies en septembre, et ce malgré les «menaces» des Israéliens et de Barack Obama... Le printemps arabe est aussi celui des Palestiniens, selon Hael Al Fahoum, ambassadeur et chef de la Mission Palestine en France, qui nous a accordé un entretien samedi 25 juin.

«Nous entrons dans une phase qui nous permet, enfin, de mobiliser tous les Palestiniens, un peuple qui compte plus de 120.000 ingénieurs et architectes, plus de 40.000 médecins, plus de 80.000 étudiants, explique le diplomate palestinien, en poste à Paris depuis tout juste un an. Si l'on arrive à mobiliser toutes ces forces, le monde va se rendre compte de la valeur ajoutée de l'Etat palestinien sur le plan de la stabilité et du développement des libertés et des droits de l'homme dans cette région vitale.»

Et que lui disent ses interlocuteurs français ? «Lors de la rencontre ce printemps avec le président Abbas, le chef de l'Etat français a eu un discours très clair, confie le diplomate. Il se considère comme un ami sincère de l'Etat d'Israël. Mais il estime que la stratégie actuelle du gouvernement israélien conduit à la déstabilisation (de l'Etat) d'Israël lui-même. Et c'est le moment, selon lui, de changer de méthode, pour aboutir à quelque chose de concret.» Entretien.

Deux gouvernements distincts, à Gaza et en Cisjordanie, guerre larvée entre Hamas et Fatah, violences, montée des groupuscules salafistes... Il y a trois mois, l'horizon des Palestiniens semblait bien sombre. Aujourd'hui, l'acte de réconciliation entre le Fatah et le Hamas est signé, un gouvernement commun est en train d'être formé. Comment expliquez-vous cette évolution si rapide ?

L'impasse à laquelle nous, Palestiniens, avions abouti ces dernières années ne venait pas de nulle part. La stratégie israélienne est de fragmenter, de diviser la société palestinienne. À certains moments, ils ont bien réussi. Il ne faut pas oublier non plus que, depuis les années 1950, les grandes puissances se sont alliées pour nier et tenter d'éradiquer l'identité palestinienne. Dans ces conditions, c'est un miracle que les Palestiniens soient parvenus à s'imposer sur la scène internationale.

Avec le début du réveil arabe, le peuple palestinien a pris conscience de sa puissance réelle. La rue arabe est entrée dans une phase de révolte, et les Palestiniens sont sortis de leur stratégie de réaction, pour regarder de nouveau l'avenir avec espoir. C'est ce mouvement de fond qui a réveillé les consciences de toutes les parties palestiniennes, du Fatah au Hamas.

La donne est simple : soit ces dirigeants répondent aux espoirs de leur propre peuple, soit ils n'ont aucune légitimité à demeurer les représentants de leur peuple. Ce constat a obligé les parties à aller de l'avant. C'est ce qui a entraîné l'accord de réconciliation, signé le 4 mai au Caire, entre le Hamas et le Fatah. Nous sommes décidés aujourd'hui à passer à l'action. Nous avons cessé de commenter les événements et de pleurer sur notre sort, pour tenter de créer les événements. Ce sont aujourd'hui les Israéliens qui sont contraints à la réaction.

 

Port de la ville de Gaza, décembre 2010

Port de la ville de Gaza, décembre 2010© Pierre Puchot

 

 

Cette réconciliation n'était-elle pas également la seule solution possible, pour un Hamas en perte de vitesse, comme pour le Fatah et l'OLP, dont la légitimité demeure très contestée par les Palestiniens eux-mêmes ?

C'est plus simple encore : le Hamas et le Fatah doivent répondre aux exigences du peuple palestinien, qui ne veut plus de conflits internes. S'ils ne sont pas capables de s'entendre, alors ils ne représentent rien. Nous ne croyons plus aux paroles ni aux discours, nous voulons des actes. Aujourd'hui, il y a chez nous un début de réveil. Nous allons faire face à des pressions, des menaces, mais nous sommes sur la bonne voie;

 

Changement de stratégie du Hamas

Quelle analyse faites-vous de la stratégie d'Obama, qui semble avoir abdiqué une partie de ses ambitions initiales au Proche-Orient ?

Nous sommes peut-être le seul parti dans le monde qui a osé dire non à l'administration américaine, malgré les menaces directes envers la direction de l'OLP, lorsque nous avons proposé une résolution au conseil de sécurité concernant les colonies israéliennes dans les territoires occupés. Maintenant, nous allons nous présenter devant l'assemblée générale des Nations unies, et il y a des pressions énormes de la part de Washington. Les Etats-Unis menacent même de boycotter les Nations unies si elles votent une résolution qui reconnaît l'Etat palestinien.

Nous sommes en train de voir les véritables données de ce conflit. Celles d'un peuple pacifique, qui ne comprenait rien à ce qui se passait autour de lui depuis 1948 jusqu'à aujourd'hui; et celles des pays, qui ayant commis des crimes contre la communauté juive durant la Seconde Guerre mondiale, ont voulu payer leurs dettes, mais les ont payées de la poche des Palestiniens. Le moment est venu pour le monde de prendre conscience de cela.

J'espère que l'approche des pays arabes va changer. Et il y a déjà un petit changement au sein de la communauté européenne, qui se sent en partie responsable du malheur des Palestiniens, même si elle n'est pas encore prête à l'admettre. En tant que partie du problème, nous avons besoin de la communauté internationale pour trouver des solutions, comme des partenaires, actifs sur le terrain pour reconstruire le tissu socio-économique palestinien.

 

À l'entrée de la mairie de Gaza, Ismaël Haniyeh vous salue bien

À l'entrée de la mairie de Gaza, Ismaël Haniyeh vous salue bien© PP

 

Y a-t-il aujourd'hui un accord entre le Hamas et le Fatah pour la reconnaissance de cet Etat devant l'ONU, que vous allez solliciter en septembre ?

Absolument. Khaled Mechaal (l'un des chefs du Hamas exilé en Syrie) a fait une déclaration très claire, le 4 mai, en affirmant qu'il soutenait la politique de l'OLP de créer l'Etat palestinien dans le territoire de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale. Et malgré les critiques de certaines têtes pensantes du Hamas, un communiqué du bureau politique a confirmé la déclaration de Mechaal. C'est là le signe du changement de fond de la stratégie du Hamas.

Les termes de l'accord de réconciliation sont fondés sur la stratégie de l'OLP, et le respect de tous les accords signés par l'OLP avec toutes les parties concernées, Israël, les Etats-Unis, l'Europe... Le président Abbas a d'ailleurs été clair : le prochain gouvernement sera formé par des technocrates, qui travailleront à l'unification des institutions palestiniennes, à la reconstruction de la bande de Gaza, ainsi qu'à la préparation de nouvelles élections, législatives et présidentielles, en mai 2012. Nous entrons dans une phase qui nous permet, enfin, de mobiliser tous les Palestiniens. Le monde va se rendre compte de la valeur ajoutée que peut apporter un Etat palestinien dans cette région vitale pour les intérêts de l'ensemble de la communauté internationale.

Aujourd'hui, nous sommes en train d'explorer les moyens d'aller de l'avant, et nous avons besoin de mobiliser tous ceux qui croient à une solution pacifique entre nous et les Israéliens.

 

Certificat de naissance

Où en êtes-vous dans le calendrier qui doit vous mener à la reconnaissance en septembre 2011 de l'Etat palestinien par l'Assemblée générale de l'ONU ?

Nous avons besoin d'accélérer le processus pour établir l'Etat palestinien, comme cela a été promis par la communauté internationale, et même par Obama, dans son discours de septembre 2010. Dans la conférence de Paris 1, pour les bailleurs de fonds – que j'appelle, moi, les bailleurs de dette vis-à-vis à des Palestiniens, car si nous sommes dans un tel état aujourd'hui, c'est à cause des subventions que tous ces pays ont accordées à Israël ; ils ne nous aident donc pas, ils paient leurs dettes –, nous avons fait le pari de construire les institutions de l'Etat en deux ans.

Nous avons eu le certificat de naissance de la part de toutes les institutions internationales, que ce soit le FMI, la Banque mondiale... qui ont estimé que toutes les institutions de l'Etat étaient prêtes. Nous avons signé l'accord avec le Hamas et j'espère que, d'ici dix jours, nous disposerons d'un gouvernement de technocrates pour préparer le mois de septembre. Il y a un petit problème, c'est que le président tient à garder le premier ministre Salam Fayyad (qui a mis sur pied le plan de reconnaissance de l'Etat), quand le Hamas en voudrait un nouveau. Mais nous allons surmonter cela.

 

Pêcheur du port de la ville de Gaza, décembre 2010

Pêcheur du port de la ville de Gaza, décembre 2010© Pierre Puchot

 

Aujourd'hui, nous sommes prêts. De leur côté, les Israéliens continuent la colonisation de la Cisjordanie. Il n'y a plus de négociations, au contraire, la situation se complique de jour en jour sur le terrain. Cela peut mener à une explosion qui déstabiliserait à nouveau le Proche-Orient. Les Israéliens ne veulent pas geler la colonisation. Nous, tout ce que nous demandons, c'est de négocier sur la base de ce que disent les Américains : le principe d'un Etat aux frontières de 1967 et une négociation pour résoudre les cinq sujets les plus difficiles : l'eau, les frontières, les réfugiés, Jérusalem et la sécurité.

S'il y a un consensus sur la solution à deux Etats, de quoi Israël et les Etats-Unis ont-ils peur, lorsque nous proclamons notre volonté d'une reconnaissance de notre Etat devant l'ONU ? Cela permettrait au contraire de consolider les négociations. Malheureusement, les Etats-Unis ont interprété cela comme une tentative d'isoler Israël sur la scène internationale. Ils menacent, ils tentent de faire pression sur certains Etats européens. Nous demandons, au contraire, à nos partenaires européens de traduire leurs mots par des actes.

C'est-à-dire la reconnaissance de votre Etat.

 Absolument.

 

«Sarkozy estime qu'il est temps de changer de méthode»

Depuis la visite de Mahmoud Abbas en avril, le président français Nicolas Sarkozy semble moins réticent à l'idée de reconnaître l'Etat palestinien que l'an passé. Mi-mars, le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, a de son côté estimé qu'il s'agissait d'«une hypothèse qu'il faut avoir en tête». Jugez-vous ces paroles encourageantes ?

J'ai assisté à la rencontre entre les présidents Abbas et Sarkozy. Le chef de l'Etat français avait un discours très clair. Il se considère comme un ami sincère de l'Etat d'Israël. Mais il estime que la stratégie actuelle du gouvernement israélien conduit à la déstabilisation d'Israël lui-même. Et c'est le moment, selon lui, de changer de méthode, pour aboutir à quelque chose de concret. Tout cela ne nous dérange pas. L'amitié entre Israël et n'importe qui ne nous dérange pas, sauf si cette amitié est un outil pour détruire notre peuple.

Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy n'est plus convaincu que la méthode de négociation que l'on a utilisée par le passé puisse déboucher sur du concret. La France souhaite organiser en juillet la conférence internationale de Paris 2, qui va traiter à la fois des questions politiques et économiques. L'initiative est basée sur deux principes : la solution à deux Etats, sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux Etats ; l'illégalité des mesures unilatérales, la France considérant la colonisation israélienne de la Cisjordanie comme illégale. C'est une excellente chose, car il n'y a pas de raison d'écarter l'Europe du processus politique. C'est une initiative d'Alain Juppé, nous y avons répondu favorablement. En revanche, ni les Américains ni les Israéliens n'ont encore donné leur réponse.

Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont répété à plusieurs reprises qu'ils n'avaient aucun problème pour reconnaître un Etat palestinien. Je ne sais pas s'ils vont le faire, mais c'est une position qui en France fait consensus, au niveau de tous les partis politiques, de gauche comme de droite.

Au contraire, les Etats-Unis et Israël ont fait de la reconnaissance de l'Etat une étape complexe, car ils ont le sentiment d'être isolés. Mais nous sommes confiants. La déclaration de l'Etat palestinien a déjà été faite en 1988, c'est le rôle de l'OLP de demander sa reconnaissance. Et ce sera une nouvelle base pour avancer dans les négociations.

N'y a-t-il pas un risque tout de même, au vu de l'état actuel de la Cisjordanie, morcelée par la colonisation, de figer l'Etat dans cette réalité géographique ? Le gouvernement israélien a toujours dit qu'il réagirait à une décision prise, selon lui, de manière unilatérale, pourquoi pas en annexant les principales colonies...

Ce n'est pas une mesure unilatérale. Le projet de résolution va être présenté par la Ligue arabe. Et nous n'allons pas imposer aux Nations unies de reconnaître l'Etat, nous allons présenter la situation sur le terrain : «Depuis 17 ans, les négociations n'ont mené absolument à rien. Nous sommes dans l'impasse. Dans le même temps, il y a un large consensus international pour la solution à deux Etats. Quelles mesures voulez-vous bien prendre pour réaliser cette conclusion ?» Ce n'est vraiment pas une approche unilatérale, puisque c'est l'ensemble de la communauté internationale qui doit décider. C'est l'approche américaine qui est unilatérale, ce sont eux qui menacent la communauté internationale.

Cette semaine, une nouvelle flottille de solidarité avec la population de Gaza est partie vers le territoire palestinien. Que pensez-vous de cette initiative ?

Il faut laisser les associations de solidarité agir, parce qu'elles connaissent mieux le terrain que nous, fonctionnaires, campés derrière nos bureaux. La bande de Gaza, c'est la plus grande prison qui ait existé dans l'histoire. La souffrance de la population y est énorme. Si cette flottille peut aider la communauté internationale à prendre conscience de cela, c'est très bien. Le peuple palestinien n'a pas aujourd'hui besoin d'aide humanitaire. Nous pouvons vivre avec du pain et de l'huile, nous avons l'habitude. Nous avons besoin de partenaires politiques. Notre conflit est politique. Et si cette initiative internationale peut permettre de montrer la réalité de ce que vivent nos familles à Gaza, alors elle sera utile.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 12:50

Le second bateau pour Gaza est parti de France, coup d’envoi de la seconde Flottille de la liberté

 Le « Dignité-Al Karama[1] » est parti ce matin des eaux de l’Ile Rousse en Corse. Il rejoindra dans quelques jours le « Louise Michel » actuellement en Grèce. Les 40 Français qui embarqueront à bord des deux bateaux en Méditerranée orientale sont prêts. Le rendez vous est donné à Athènes. Dans moins d’une semaine, ils seront en route vers la bande de Gaza. Plusieurs milliers d’euros de matériel seront achetés par la campagne « Un bateau français pour Gaza » et acheminés sur un des deux cargos internationaux de la Flottille. Les deux bateaux français vont se joindre à la douzaine de bateaux qui ont répondu présents pour cette initiative internationale. Ils apporteront 5 000 tonnes de matériel dans la bande de Gaza Ce sont ainsi 300 à 400 personnes venus du monde entier qui monteront à bord pour clamer l’urgence de la fin du blocus de la bande de Gaza et le respect du droit international. Face à cette action citoyenne historique, nos Etats doivent être à la hauteur. Ils doivent agir pour qu’Israël laisse passer les bateaux. La Fédération Internationale des Droits de l’Homme a réaffirmé dans un communiqué de presse la « responsabilité de la communauté internationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’accès de l’aide humanitaire à la population civile dans la bande de Gaza ». Nous faisons ce que la communauté internationale devrait faire. Notre pression porte déjà ses fruits. A quelques jours du départ de la Flottille, Israël a autorisé l'ONU à importer les matériaux nécessaires à la construction de 1 200 logements et de 18 écoles dans la bande de Gaza. Ce que nous voulons est la fin totale du blocus de la bande de Gaza et que soit enfin respectés les droits fondamentaux et la dignité des Palestiniens. (1) « dignité » en arabe.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 12:49

20 ans de négociations bilatérales avec Israël n’ont apporté aux Palestiniens que l’émiettement de leur territoire et toujours plus de colonies.

 

Aujourd’hui le blocage est total, le gouvernement israélien fort de ses soutiens aux Etats-Unis croit pouvoir pousser toujours plus loin ses exigences et imposer de nouveaux faits accomplis sur le terrain, défiant le reste du monde.

 

EN FINIR AVEC LE DÉNI DU DROIT

 

Devant ce déni du droit, de nombreux pays, notamment en Amérique latine, ont fait savoir leur volonté d’accueillir l’Etat de Palestine au sein de l’ONU lors de la prochaine Assemblée générale en septembre. Déjà, plus de 110 pays l’ont reconnu, sur la base des frontières du 4 juin 67 avec Jérusalem-Est comme capitale.

 

Lors du Conseil européen du 13 décembre 2010 l’UE s’était déclarée prête à reconnaître l’Etat de Palestine le moment venu.

 

Ce moment est aujourd’hui venu. En Palestine comme dans les pays arabes voisins, le peuple manifeste son aspiration à la liberté et à la démocratie. Il a imposé de mettre fin à la division. Il doit être soutenu par la communauté des nations.

 

SANS ATTENDRE

 

Il n’est pas acceptable de se retrancher derrière le faux-semblant d’un appel au dialogue compte tenu du déséquilibre entre occupant et occupé. La reconnaissance de la Palestine créera des conditions tout à fait nouvelles pour des négociations : la « communauté internationale » devra prendre ses responsabilités face à deux membres de l’ONU égaux en droits dont l’un occupe le territoire de l’autre.

 

LA FRANCE DOIT RECONNAÎTRE L’ÉTAT DE PALESTINE

 

La France, qui affirme la nécessité du droit sur la scène internationale et rappelle régulièrement l’illégalité des colonies, doit accorder ses actes à ses paroles et reconnaître sans délai l’Etat de Palestine.

 

Elle doit amener ses partenaires de l’UE à faire de même, à l’instar de l’Espagne qui s’est déjà prononcée en ce sens.

 

Ce faisant elle apportera enfin une vraie contribution à la construction d’une paix réelle qui ne peut s’instaurer sans le respect du droit et de l’égalité entre les peuples.

 

LA PALESTINE À L’ONU SERA UN PAS MAJEUR VERS UNE PAIX FONDÉE SUR LE DROIT.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 12:46


 

Quelques informations sur le bateau français pour Gaza, pour votre communication locale.

Qui va monter sur le bateau ?

Il est probable qu’un second bateau soit acheté par la campagne française. La délégation française comptera alors 31 membres, issus de la société civile, des élus, des journalistes et des personnalités. La liste sera divulguée samedi lors de la conférence de presse à Marseille.

D’où part le bateau français ?

Pour des raisons pratiques, le choix a été fait de ne pas le présenter dans le port de Marseille, il partira directement d’un port en Méditerranée fin Juin pour rejoindre ensuite les autres bateaux de la Flottille internationale avant de se diriger vers Gaza.

Quel est le budget ?

Le budget total pour l’ensemble des frais liés au bateau (achat, assurances, carburant, équipage, matériel transporté…) et des frais de la campagne, notamment en matière de mobilisation et communication, est de 564 000 euros. Les demandes pour un second bateau sont en cours, elles porteraient le budget à 660 000 euros

D’où provient l’argent ?

90% de la campagne ont été financés par des dons privés, dont la majorité oscillait entre 10 et 20 euros. Les 10% restants ont été pris en charge par les organisations membres de la campagne, plusieurs municipalités et une fondation privée. Les sommes récoltées sont gérées par le MRAP via un compte bancaire spécifique à la campagne et sont destinées à couvrir les frais liés à l’achat du bateau (ou des bateaux) et au fonctionnement de la campagne.

Quelle cargaison sera transportée par le bateau français ?

300 tonnes de matériel, principalement médical, achetées par la campagne française, seront acheminées sur un des deux cargos internationaux, qui transporteront 5 000 tonnes de matériel. Le bateau français lui-même transportera une cargaison symbolique.

Qui organise la Flottille de la liberté ?

Il s’agit de la Coalition de la flottille de la liberté pour Gaza, créée en avril 2010. Cette coalition a été à l'initiative de la première flottille qui a été attaquée par l'armée israélienne dans les eaux internationales le 31 mai 2010. Fondée au départ par 6 organisations la Flottille de la liberté rassemble aujourd'hui des dizaines d'organisations et de coalitions européennes et internationales. Elle est dirigée par un comité de pilotage international composé de représentants des campagnes nationales.

Comment sera composée la flottille ?

Une douzaine de bateaux, des Amériques, d'Europe (du nord au sud) et d'un ensemble de pays arabes et d'Asie, prendront part à la flottille ainsi que deux cargos.

Par qui la flottille sera-t-elle accueillie ?

Les organisateurs de la flottille internationale sont en lien avec la société civile locale. Notre initiative s’adresse à la population palestinienne de la bande de Gaza sans distinction d’appartenance politique. Elle sera accueillie par les partenaires des différentes campagnes nationales présentes dans la flottille, dont le Centre palestinien pour les droits de l’Homme, ou le Réseau des ONG palestiniennes.

Comment le matériel humanitaire sera-t-il redistribué ?

L’aide humanitaire sera distribuée directement à la population palestinienne par le biais des partenaires palestiniens de la Flottille.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 12:45
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