A l’invitation du Pré­sident de la Répu­blique, B. Neta­nyahu va être reçu à l’Élysée le 31 octobre prochain.

Cette visite inter­vient alors que Neta­nyahu vient d’annoncer, l’alliance de son parti le Likoud avec le parti d’extrême-droite d’Avigdor Liberman, actuel ministre des Affaires Étran­gères et chantre de la colo­ni­sation et de la stig­ma­ti­sation des arabes israéliens.

La poli­tique de Neta­nyahu organise le déve­lop­pement sys­té­ma­tique et sans pré­cédent de la colo­ni­sation en émiettant et étran­glant les ter­ri­toires pales­ti­niens, minant le fon­dement même d’une solution à deux états. Elle main­tient Gaza sous un blocus inhumain, forme inac­cep­table et illégale de punition col­lective. Elle réprime avec constance et bru­talité le mou­vement de résis­tance popu­laire et paci­fique de la société civile pales­ti­nienne. Cette même poli­tique menace l’Iran d’intervention au risque de déclencher un cata­clysme. Neta­nyahu vient chercher en France l’assurance que nous ne recon­naî­trons pas l’État de Palestine et refu­serons de l’accueillir à l’ONU, fût-​​ce comme état non membre.

Cela n’est pas accep­table, d’autant plus après le déplo­rable vote au Par­lement européen qui vaut rehaus­sement des rela­tions entre l’Union euro­péenne et Israël.

La France doit s’en tenir au droit, égal pour tous, et « sou­tenir la recon­nais­sance inter­na­tionale de l’État pales­tinien » en votant oui à la demande pales­ti­nienne à l’Assemblée générale de l’ONU, et en appelant à des sanc­tions contre la poli­tique illégale d’Israël.

L’AFPS appelle ses groupes à se saisir de toutes les pos­si­bi­lités pour exprimer ces exi­gences au moment de cette visite. A Paris elle appelle à un ras­sem­blement uni­taire sur la base de la charte du Col­lectif national.

http://www.france-palestine.org/Non-Netanyahu-n-est-pas-le

http://www.france-palestine.org/Estelle-un-nouvel-acte-de

Quelques informations et précisions sur la campagne de parrainage des prisonniers politiques palestiniens, qui démarre de façon très positive grâce à l’action de tous.

• A ce jour près de 700 candidats au parrainage se sont déclarés, soit directement sur le site, soit à l’occasion de rencontres et évènements (notamment les débats avec Salah Hamouri et la Fête de l’Humanité le week end dernier). A noter qu’un nombre conséquent de candidats-parrains ne sont pas adhérents de l’AFPS.

• « L’attribution » d’un prisonnier à chaque candidat-parrain est fait au fur et à mesure de la réception par l’équipe du siège en liaison avec le GT prisonniers. Le délai de réponse aux candidats a pu être un peu plus long au démarrage, mais il se normalise aujourd’hui (compter en moyenne 10 jours). Lorsqu’une demande nous parvient, vous recevez un 1er mail vous confirmant votre inscription, puis un second mail pour vous transmettre la fiche du prisonnier que vous parrainez. A ce jour toutes les demandes ont été inscrites et les attributions pour la deuxième quinzaine de septembre sont en cours. Vous noterez que les demandes recueillies lors de la fête de l’humanité n’en font pas partie.

• Les modalités du parrainage (message régulier à adresser au prisonnier…) sont reprécisées dans le mail adressé lors de l’envoi de la fiche personnelle du prisonnier au parrain. Certaines questions sont cependant régulièrement posées, et vous en trouverez ci après une liste, sous forme de questions-réponses.


N’hésitez pas à nous informer de toute difficulté que vous pourriez rencontrer dans la mise en œuvre de cette campagne, qui s’engage de façon très positive, et qu’il faut donc amplifier

Pour toutes informations complémentaires consulter la page des parrainages de prisonniers sur le site de l’AFPS http://www.france-palestine.org/Parrainer-un-e-prisonnier-e

Questions/réponses
1. Les candidats qui ne disposent pas de mail
Pour les parrains ne disposant pas d’adresse mail, nous envoyons la fiche par courrier. Vous pouvez également utiliser l’adresse mail d’une autre personne de votre groupe local.
2. La langue d’écriture
Il est conseillé d’écrire en anglais ou en arabe. Les messages en français pourront trouver un traducteur. Nous rappelons qu’il s’agit d’envoyer des messages simples de soutien et de solidarité donc aisément traduisibles en anglais.
3. Les phrases/lettres types
Nous avons mis à votre disposition un document préparé par un adhérent intitulé « Comment commencer la première lettre ? », qui se trouve en ligne sur notre page dédiée.
4. Le courrier arrive-t-il et les prisonniers peuvent-ils y répondre ?
En principe le courrier arrive mais est lu par les services pénitentiaires israéliens. Il est rare de recevoir une réponse étant donné que les prisonniers n’ont droit qu’à deux courriers locaux par mois et privilégient donc leur famille.
5. Que se passe-t-il si le prisonnier que je parraine est libéré ?
Vous en serez informé par e-mail et, si vous le souhaitez, une autre fiche vous sera attribuée.

Pour le GT prisonniers Lamia, Laura et Gilles

Chers amis, Chers camarades,

                Tout d’abord je vou­drais vous remercier très sin­cè­rement pour cette invi­tation à parler sur cette grande scène de la fête de l’Humanité.

                 Cette scène a tou­jours été un haut lieu de soli­darité avec le peuple palestinien.

Je veux aussi remercier tout spé­cia­lement le journal l’Humanité pour son soutien total à ma dure situation pendant près de 7 ans mais aussi pour son soutien constant à tous les peuples sous occu­pation ou qui sont privés de liberté.

                Permettez-​​moi aussi de dire, depuis cet endroit, toute mon admi­ration pour ma mère, Denise, qui à deux reprises s’est adressée à vous, depuis cette grande scène. Ma mère qui pendant 7 ans a abso­lument fait tout son pos­sible pour mobi­liser sur mon cas. A toi, ma mère, ma mère courage, je veux te dire mon immense reconnaissance !

               Et bien sûr je veux vous remercier, vous qui êtes pré­sents si nom­breux, pour tout ce que vous avec fait depuis le début de mon empri­son­nement pour exiger ma libé­ration et la libé­ration de tous les pri­son­niers poli­tiques palestiniens.

              Toute ma famille se joint à moi pour vous adresser aujourd’hui un immense « merci » ! Je n’oublierai jamais ce que vous avez fait, ce que le peuple français a fait pour moi et mes cama­rades. C’est gravé défi­ni­ti­vement au fond de mon cœur et de mon esprit.

                                                  Merci à vous : un immense merci !

                    Tous ensemble, par l’action et le ras­sem­blement, nous avons démontré une nou­velle fois que la volonté des résis­tants ne peut pas être brisée dans les prisons de l’occupation ; que les années d’emprisonnement, de torture, de vie quo­ti­dienne d’oppression ont non seulement ren­forcé mais appro­fondi ma conviction que cette bar­barie sera fata­lement vaincue comme toutes les autres bar­baries ont été vaincues. Ici en France, en Algérie, au Vietnam ou en Afrique du Sud.

                         Par nos efforts solidaires, la Palestine sera libre, c’est certain !

             L’existence de cette occu­pation israé­lienne, comme de toutes les autres occu­pa­tions, est abso­lument contraire avec les lois humaines et avec celles de l’histoire.

             Aujourd’hui, nous tous ensemble depuis la fête de l’Huma, nous envoyons un message très clair contre cette occupation.

                       Malgré toute la force que possède Israël et sa machine de des­truction, il doit savoir que le peuple pales­tinien ne va pas reculer devant son ter­ro­risme d’Etat.

                      Et si les grandes forces qui sou­tiennent cette occu­pation croient qu’elles auront le pouvoir de sup­primer les droits his­to­riques du peuple pales­tinien, en assi­milant notre juste lutte patrio­tique à du ter­ro­risme, alors je leur dis : vous êtes dans l’illusion la plus totale.

                  Car le terrorisme, c’est l’occupation ! Et la résistance, c’est notre droit !

                Le peuple pales­tinien, sa résis­tance nationale, c’est un droit absolu pour obtenir un État, le retour des réfugiés et de décider librement de notre destin.

                Ces droits sont connus et reconnus comme légi­times au niveau inter­na­tional. Ils devront s’imposer tôt ou tard !

                 Chers amis,

J’ai été libéré des prisons israé­liennes mais il reste encore 4 700 pri­son­niers pales­ti­niens en prison : des enfants, des femmes, des résistants.

                     J’ai pris l’engagement devant mes frères, quand je suis sorti de prison, de faire connaître leur situation insup­por­table qui dis­crédite tota­lement l’idée selon laquelle Israël serait la seule démo­cratie au Proche-​​Orient.

          Je veux à mon tour, depuis cette scène, vous appeler à les sou­tenir, à les par­rainer. Nous ne serons pas libres sans leur libération.

           Tous ensemble avec les prisonniers politiques palestiniens !

Avec vous, avec la résis­tance pales­ti­nienne, il est une chose cer­taine : la Palestine vivra !

Solidarité ! Liberté ! Justice ! Paix !

Merci du fond du cœur de tout ce que vous avez fait et merci de tout ce que vous allez faire !

Oui, la Palestine vaincra !

Réunion du 12 juillet 2012 à QUIMPER

De 10h30 à 13h.

Etaient présents :

AFPS pays de Cornouailles : Yves JARDIN (Président), Serge GUILBAUD

AFPS Nantes : Pierre LE POROUX, Arlette HAMON, M.Annick HUMEAU

AFPS Rennes : Sylvie DOZ, Catherine MIGNANT, Hamid MOULAY, Isabelle DEBOIMENU

AFPS Lorient : Joëlle LE RHEUN, Luciana PLEIBER, J.Yves LE GOFF

Venue de la presse à 11h30 : Ouest France, Télégramme et le courrier de Cornouailles

* Une réunion s’est tenue à QUIMPER concernant le projet de coopérative Al Sanabel pour la production et le développement agricole. L’AFPS du pays de Lorient était invitée pour la 1^ère fois afin d’y apporter son soutien.

Serge GUILBAUD est en charge du projet et a donc présenté la coopérative et les budgets.

- Présentation :

La production de raisin est importante en Palestine, par contre sa commercialisation est rendue difficile en raison des entraves à la circulation des personnes et des biens dans les territoires palestiniens. L’objectif poursuivi par l’armée d’occupation, c’est de pousser les paysans à abandonner leurs terres pour procéder à leur expropriation en vue d’étendre la colonisation. C’est pour faire obstacle à cette politique qu’est née l’idée de transformer une partie des fruits grâce à la fabrication de jus et aussi afin d’en tirer un meilleur bénéfice.

Présents depuis juillet 2001 auprès des paysans de Halhul, l’AFPS a constitué un réseau associant plusieurs groupes locaux en Bretagne : Rennes, Nantes et Pays de Cornouaille. Après plusieurs déplacements sur place et en accord avec le Comité de défense de la Terre, il a été décidé de financer un atelier de production de jus de raisin à destination de la coopérative d’Halhul en Cisjordanie dont le projet est porté par Raëd ABOU YOUSSEF.

Aujourd’hui la coopérative « d’Al Sanabel » compte 300 adhérents. Chaque adhérent représente 5 viticulteurs, soit 1 500 personnes.

En 2009, 85 tonnes de raisins ont été pressées et plus de 10 000 bouteilles ont été vendues.

A ce jour, l’objectif est de produire en plus grande quantité et de traiter 7 000 tonnes de raisin.

- Budget :

En 2007, la coopérative disposait d’une presse et de matériel d’embouteillage chez Raëd. Au total ce sont 32 700€ qui ont été mobilisés dont 17 500€ par les coopérateurs

En 2011, un terrain a été acheté et la construction d’un atelier industriel de 500 m2 est en passe d’être finalisé ce qui permettra l’installation définitive du matériel déjà acheté ainsi que l’achat d’équipements complémentaires : 3 réservoirs en acier, un pasteurisateur, un pressoir avec filtre, 2 citernes cuve et un générateur.

Le coût total est estimé à 180 000€. Les AFPS concernées ont sollicités les conseils régionaux des pays de Loire et de Bretagne ainsi que les conseils généraux 29, 35 et 44. Certaines villes ont versées des subventions : Rennes, Quimper et Pont l’Abbé et la fondation Ouest France.

 L’AFPS du pays de Lorient désirant s’investir dans ce projet pourrait solliciter des subventions pour l’achat de matériel restant à financer (35 000€). Il nous faudra donc solliciter le conseil général 56 et des villes du morbihan.

Nous avons de suite versé au titre de l’Afps pays de Lorient une somme de 1 500€.

Une campagne de dons et de parrainages a été lancée par les 3 AFPS, campagne que l’on va relayer en Morbihan : 500 plaquettes de souscription ont été demandées. Il est proposé de faire un journal de suivi qui sera envoyé avec le reçu fiscal.

Raëd a des contacts étroits avec des paysans de Loire Atlantique et il doit venir à Hennebont avec 3 agriculteurs vers la mi-novembre 2012, nous essayerons de les rencontrer.