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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 17:09
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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:03
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 09:03

 


 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:45
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 11:23

 http://www.france-palestine.org/Gaza-que-fait-la-France-face-au-scandale-du-blocus AFPS,

vendredi 20 février 2015

                 Gaza a quitté la une des médias mais survit avec une situation humanitaire catastrophique. L’aide promise pour la reconstruction n’est pas arrivée et la population survit dans la boue et le froid. 6 mois après les massacres et destructions de l’été des dizaines de milliers de personnes sont encore hébergées dans des écoles de l’UNRWA ou vivent dans des abris de fortune.

             Les conditions de vie sont extrêmement précaires : électricité coupée 12 à 18 heures par jour, pénurie de gaz, eau impropre à la consommation, assainissement quasi inexistant. Plusieurs bébés sont morts de froid. L’économie est à terre et le chômage atteint des chiffres vertigineux : la population ne peut survivre que par l’aide alimentaire d’urgence.

            C’est dans ce contexte qu’il a fallu que 6 membres d’une association humanitaire de Nice mènent une grève de la faim du 10 au 20 février pour sauver 30 tonnes d’aide d’urgence d’une valeur de 120 000 euros collectées par eux, bloquées depuis décembre dans le port d’Ashdod, qui étaient menacées d’être détruites par les autorités israéliennes.

                     Pourtant, les Hautes Parties Contractantes aux Conventions de Genève ont, avec la participation et le vote favorable de la France, solennellement rappelé le 17 décembre dernier « l’obligation première de la Puissance occupante d’assurer l’approvisionnement adéquat de la population du territoire occupé, et que lorsqu’elle n’est pas en mesure de le faire, elle a l’obligation d’autoriser et de faciliter les actions de secours ». Et que tous les Etats engagés par ces conventions « doivent permettre le libre passage de secours humanitaires et garantir leur protection ».

           La responsabilité de la France, comme de tous les pays engagés par les Conventions de Genève, est donc directement engagée.

                 De même la résolution 1860 du Conseil de sécurité adoptée en janvier 2009, votée par la France et à laquelle les Etats-Unis n’avaient pas osé mettre leur véto demandait déjà que « l’aide humanitaire, y compris les vivres, le carburant et les traitements médicaux, puisse être distribuée sans entrave dans tout Gaza ». Elle soulignait « la nécessité de faire en sorte que les biens et les personnes puissent emprunter régulièrement et durablement les points de passage de Gaza » et se félicitait « des initiatives visant à créer et ouvrir des couloirs humanitaires et autres mécanismes permettant un acheminement ininterrompu de l’aide humanitaire ».

                Cette résolution est alors restée lettre morte et n’a pas mis fin à l’opération « Plomb durci ». Son application et la levée du blocus auraient seules pu empêcher les nouvelles agressions de novembre 2012 et de l’été 2014. Elle nécessitait une intervention ferme des pays signataires de la résolution et de l’UE qui s’est contentée d’un rôle de bailleur de fonds sans jamais formuler d’exigences politiques.

                Persévérer dans cette attitude de démission face à une situation qu’on sait illégale et dramatique ne peut mener qu’à une nouvelle catastrophe et à cette « quatrième guerre » appelée de ses vœux par le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Liberman.

                   Il est de la responsabilité de la France d’agir sans délai pour que soit imposée la levée d’un blocus mortifère.

                     Cela passe par l’exigence de l’ouverture des points de passage, la reconstruction et l’ouverture du port de Gaza, la reconstruction de Gaza en demandant des comptes au gouvernement israélien qui porte la responsabilité des destructions. Il n’est tout simplement plus possible de laisser ainsi 1,8 million de Palestiniens de Gaza à la merci des forces d’occupation israéliennes qui en organisent le blocus et l’asphyxie. Le Bureau national Association France Palestine Solidarité (AFPS) 21 ter Rue Voltaire 75011 Paris Tél. : 01 43 72 15 79 Fax. : 09 56 03 15 79 Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 15:28

Un texte de Pierre Stambul actuellement co-président de l'UJFP.

 

C’est un refrain bien établi. Vous critiquez Israël et le sionisme ? Vous êtes antisémite ! Un Juif français veut pouvoir « vivre son judaïsme » ? On l’invite à faire son « alyah » et à apporter sa pierre à la colonisation de la Palestine.

               On essaie de nous marteler que l’histoire des Juifs s’est achevée et qu’Israël en est l’aboutissement. Israël fonctionne comme un effaceur de l’histoire, de la mémoire, des langues, des traditions et des identités juives. La politique israélienne n’est pas seulement criminelle contre le peuple palestinien. Elle se prétend l’héritière de l’histoire juive alors qu’elle la travestit et la trahit. Elle met sciemment en danger les Juifs, où qu’ils se trouvent. Et elle les transforme en robots sommés de justifier l’injustifiable.

               Retour sur un passé récent L’histoire des Juifs français n’a strictement rien à voir avec Israël. Régulièrement spoliés, massacrés ou expulsés par différents rois très chrétiens, les Juifs ont acquis la citoyenneté française avec l’Abbé Grégoire pendant la Révolution. Ces deux derniers siècles ont été marqués par une quête de la citoyenneté et de l’égalité des droits. L’affaire Dreyfus a révélé que, si une partie de la société française était antisémite, une autre partie, finalement majoritaire, considérait que l’acquittement et la réhabilitation de Dreyfus étaient l’objectif de tous ceux qui étaient épris de liberté et refusaient le racisme.

               L’histoire des Juifs français a été marquée par leur participation importante à la résistance contre le nazisme et le régime de Vichy, puis par l’engagement de nombre d’entre eux dans des luttes progressistes et/ou anticoloniales. Les intellectuels juifs de cette époque s’appelaient Raymond Aubrac, Marc Bloch, Laurent Schwartz, Pierre Vidal-Naquet, Stéphane Hessel.

              C’était une époque où beaucoup de Juifs pensaient que leur propre émancipation passait par celle de tou-te-s. C’était une époque où le racisme, le fascisme et la haine de l’autre étaient considérés comme des abjections à combattre. Les enfants juifs allaient à l’école publique, jamais il ne leur serait venu à l’idée de se séparer des autres dans des écoles confessionnelles.

        On s’efforce aujourd’hui en Israël d’effacer l’histoire des Juifs dans les différents pays où ils ont vécu. Si les Juifs ont longtemps été considérés par les antisémites en Europe comme des parias inassimilables et s'ils ont été persécutés parce qu’ils constituaient un obstacle aux nationalismes fous qui rêvaient de sociétés ethniquement pures, ils n’ont jamais recherché la séparation mais au contraire l’insertion à l’intérieur des sociétés dans lesquels ils vivaient. Une assignation à la désertion

                                              On fait un saut de quelques années.

               En tête d’une gigantesque manifestation parisienne censée dénoncer le terrorisme, on trouve trois criminels de guerre, Nétanyahou, Lieberman et Bennet qui viennent de s’illustrer dans le massacre de plus de 2000 Palestinien-ne-s (essentiellement des civil-e-s) à Gaza pendant l’été 2014.

             Profitant de l’émotion causée par l’attentat antisémite de la Porte de Vincennes, Nétanyahou est autorisé (par le gouvernement français) à déclarer aux Juifs français qu’ils sont en insécurité en France et qu’ils doivent partir dans leur « vrai » pays, Israël. En fait, le sionisme n’a jamais combattu l’antisémitisme. Il s’en est toujours nourri avec en permanence un seul et unique but : faire immigrer le maximum de Juifs en Israël.

             Du coup, Nétanyahou n’hésite pas à mettre en danger les Juifs français. Il en fait des étrangers dans leur propre pays, des « touristes » qui n’ont pas compris que leur « patrie » est là-bas. Les Juifs sont sommés d’être des « traîtres » (à la seule et unique cause, celle du Grand Israël de la mer au Jourdain) ou des complices.

             La France a toujours été un échec pour Israël : à peine 80000 Juifs sont partis depuis 1948 et une moitié est revenue. Alors la propagande se fait assourdissante. Pourtant, s’il y a bien un pays où les Juifs sont en insécurité, c’est Israël et il sera ainsi tant que la destruction de la Palestine se poursuivra. À « l’alyah » (la montée) des vivants vers Israël, s’ajoute à présent celle des morts. Les autorités israéliennes incitent vivement les Juifs français à faire enterrer leurs proches en Israël. Ainsi les victimes de la tuerie de la porte de Vincennes ont été inhumées au cimetière de Givat Shaul.

               Ce « quartier » de Jérusalem, c’est l’ancien Deir Yassine, le village martyr de la guerre de 1948 où les milices de l’Irgoun dirigées par Menachem Begin ont massacré toute la population avant que le village ne soit, comme tant d’autres, rayé de la carte. Quel symbole ! Israël à l’avant-garde de l’islamophobie Les Juifs ont vécu pendant des centaines d’années dans le monde musulman. Ils ont même été accueillis par l’empire ottoman après leur expulsion d’Espagne en 1492. Aujourd’hui, Israël participe à la diabolisation des Arabes et des musulmans en se comportant en élève modèle du « choc des civilisations ».

                 Le racisme anti-arabe et l’islamophobie s’expriment ouvertement, des politiciens en ont fait leur fond de commerce et les passages à l’acte sont fréquents. Les crimes de masse comme à Gaza ou la multiplication des propos racistes (Pour le rabbin Rosen, les Palestiniens sont des Amalécites et la Torah autorise qu’on les tue ainsi que leurs femmes, leurs enfants, leurs troupeaux) laisseront des traces.

                   Comment imaginer que ce qui est infligé aux Palestiniens sera sans conséquences ? En Israël, des propagandistes rivalisent pour expliquer que les Juifs ont vécu l’enfer dans le monde musulman, masquant le fait que l’antisémitisme a été avant tout une invention européenne et chrétienne. Les Juifs orientaux subissent en Israël des discriminations sociales et un mépris raciste. Ils ont souvent été humiliés et discriminés à leur arrivée. Ils sont coupés de leurs racines et poussés à renier leur identité. L’expulsion des Palestiniens de 1948 est présentée comme un « échange de population » alors que le sionisme est le principal responsable, et de la Nakba, et du départ des Juifs orientaux de leurs pays.

                                        Qu’y a-t-il de juif en Israël ?

       Les sionistes ont théorisé l’idée que les Juifs et les non-Juifs ne peuvent pas vivre ensemble. C’est totalement contraire à tout ce qui s’est passé pendant des centaines d’années. Cela va à l’encontre de l’aspiration des Juifs à sortir des ghettos, des mellahs et des juderias pour devenir des citoyens normaux. Les Juifs religieux qui émigrent en Israël y rencontreront rarement la religion telle qu'elle a été pratiquée pendant des siècles. Le courant national-religieux s’est imposé. Ce courant intégriste a totalement révisé la religion. Le « peuple élu », ça n’a jamais voulu dire qu’il a plus de droit que les autres mais au contraire qu’il a plus de devoirs. Parmi les préceptes, il y a « ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse » et « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

« L’an prochain à Jérusalem », ça n’a jamais voulu dire qu’il faut réaliser le nettoyage ethnique en cours, mais « vivement que le Messie vienne ». L'hébreu a toujours été une langue religieuse interdite à l'usage profane. La religion juive est une religion de « l’exil ». L’installation sur cette terre (d’Israël/Palestine) avant l’arrivée du Messie et a fortiori l’établissement d’un Etat juif étaient interdits. D’ailleurs les Juifs expulsés d’Espagne en 1492 ne sont pas allés à Jérusalem. Herzl a rencontré une hostilité quasi unanime des rabbins contre le projet sioniste dès qu’il a été question d’établir un État juif en Palestine. Pour les Juifs laïques, les valeurs dominantes d’Israël sont à l’antithèse de ce que sont pour eux les valeurs du judaïsme.

         Où trouve-t-on dans la tradition juive le racisme, le chauvinisme, le militarisme, le négationnisme de l’existence et de la dignité de l’autre ? Qu’y a-t-il de commun entre ce qu’ont représenté les grands intellectuels juifs (Einstein, Freud, Arendt, Kafka, Benjamin …) et les criminels de guerre qui dirigent Israël ? Qu’est devenue en Israël la mémoire de celles et ceux qui ont lutté contre le fascisme et le colonialisme (Marek Edelman, Abraham Serfaty, Henri Curiel …) ? De quel héritage juif peuvent se prévaloir les colons et les militaires qui justifient à l’avance les violences et les crimes commis contre les Palestiniens ?

                 Comme l’écrit l’historien israélien Shlomo Sand à propos du livre de Yakov Rabkin Comprendre l’État d’Israël, « celui qui voit dans le sionisme une continuation du judaïsme ferait bien de lire ce livre. Mais celui qui croit que l’État d’Israël est un État juif est obligé de le lire ». Certains Juifs pensent qu’après le génocide nazi, Israël est l’ultime refuge.

                 Au nom de quoi les dirigeants israéliens peuvent-ils brandir partout l’antisémitisme et le souvenir du génocide ? Les sionistes n’ont joué qu’un rôle marginal dans la lutte contre l’antisémitisme et la résistance au nazisme. Certains dirigeants sionistes ont même eu un comportement honteux pendant la montée du fascisme (Ben Gourion avec les accords de Haavara, 1933) et à l’époque de l’extermination (le groupe Stern assassinant des soldats et des dignitaires britanniques).

                Comment ne pas comprendre que la mémoire du génocide signifie « que cela n’arrive plus jamais » et pas « que cela ne NOUS arrive plus jamais », ce qui correspond à une vision tribale de l’humanité totalement contraire à toutes les formes d’héritage juif. Refuser l’assignation et la peur, refuser toutes les formes de racisme et de discrimination. Il y a des confrontations qui ont du sens : les luttes contre l’oppression, la domination, le colonialisme, pour l’égalité des droits.

                           On nous vend aujourd’hui une guerre qui n’est pas la nôtre : celle d’un monde dit « civilisé » contre le « terrorisme islamique ». Dans cette « guerre », les musulmans sont considérés comme des terroristes en puissance et sont sommés de « prouver » qu’ils ne sont pas des complices de Daesh. Et les Juifs sont assignés à soutenir sans réserve une politique israélienne criminelle contre les Palestiniens et suicidaire pour les Juifs. Cette fuite en avant criminelle tient par la peur. Ce syndrome assure le consensus à un point tel qu'un négociateur palestinien (le professeur Albert Aghazarian) a pu dire que les Israéliens ont peur de ne plus avoir peur. Cette peur irrationnelle a gagné beaucoup de Juifs français. Dans le contexte du « choc des civilisations », prétexte des dominants pour ensanglanter le monde, il y a en France une montée générale de toutes les formes de racisme.

         Contrairement à l’image fabriquée par les principaux médias, le racisme frappe essentiellement tous les « dominés », toutes les victimes de l’apartheid social : Arabes, Noirs, Roms. Il prend une nouvelle tournure en se masquant derrière l’islamophobie. Comme il n’est plus politiquement correct de dire « sale arabe », on diabolise l’islam. Il y a aussi une incontestable et détestable montée de l’antisémitisme. Mais les différentes formes de racisme ne sont pas traitées de la même façon.

          Les dirigeants israéliens et en France le CRIF, participent activement à la stigmatisation des musulmans. Ils affirment contre toute évidence qu’il n’y a qu’un seul racisme à dénoncer (l’antisémitisme) et qu'on est à la veille d'une nouvelle « nuit de cristal ». Ils font apparaître les Juifs comme ceux que le pouvoir protège alors que l’idéologie sécuritaire, les déclarations des principaux dirigeants et le travail nauséabond de pseudo intellectuels, visent une seule population déclarée dangereuse. Les stéréotypes antisémites se nourrissent aussi de la complicité du CRIF avec la politique israélienne et de la partialité évidente du pouvoir. À l’heure des confusions, l’indignation légitime contre les crimes israéliens fait monter l’antisémitisme et les quelques paumés attirés par la violence effroyable de Daesh commettent des attentats criminels contre les Juifs parce que Juifs.

            La lutte contre le racisme ne peut pas être découpée. Choisir certaines « bonnes » victimes contre d’autres est à l’antithèse du combat antiraciste. La politique israélienne et la négation totale des droits du peuple palestinien ne protègent absolument pas les Juifs.

        Au contraire. Pour créer l’Israélien nouveau, il a fallu « tuer le Juif », celui qui pensait que son émancipation passait par celle de l’humanité. Comme le dit le militant israélien anticolonialiste Eitan Bronstein : « nous ne serons jamais libres tant que les Palestiniens ne le seront pas ». En refusant le tribalisme, les Juifs français réaffirmeront une histoire dont ils peuvent être fiers. C’est tou-te-s ensemble qu’il faut combattre tous les racismes, toutes les stigmatisations, toutes les discriminations. C’est tou-te-s ensemble qu’il faut défendre le droit, en Palestine comme ici.

Pierre Stambul
 

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 20:14

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 09:21

http://www.france-palestine.org/Stopper-la-colonisation-et-non-pas-s-en-accommoder.

             Jour après jour, alors que toute perspective de levée du blocus de Gaza semble évanouie, surviennent des annonces de nouvelles confiscations de terres ou d’extension de colonies.

               Cette semaine « l’administration civile » (terme désignant l’administration militaire dans la novlangue de l’occupation) a annoncé la confiscation de 3700 dunums[1] pour agrandir les colonies de Kedumim, Halamish et Emmanuel dans le nord de la Cisjordanie et Vered Jéricho dans la vallée du Jourdain. 2000 autres dunums sont confisqués au nord d’Hébron sur les terres du village d’Al Shuyoukh, sans compter l’appel d’offres pour la première tranche d’un énorme complexe hôtelier aux abords du Mont Scopus à Jérusalem-Est.

             Sans que cela ne provoque jusqu’à présent de réaction particulière de la France. On peut se demander si la routine de la colonisation, de l’occupation et du blocus de Gaza n’apparaît pas trop entrée dans l’ordre des choses pour que le Ministère des affaires étrangères prenne la peine de réagir.

            A moins que la période pré électorale en Israël ne vienne pas une énième fois paralyser toute initiative internationale supposée d’avance possiblement contre productive.

            La France et l’UE auraient grand tort de conditionner leur politique au calendrier électoral israélien. Même si l’extrême-droite au pouvoir était sanctionnée dans ces élections, il n’existe tout simplement pas de force politique, parmi celles susceptibles d’arriver au pouvoir, à même de s’engager aujourd’hui dans une négociation basée sur le droit international.

              Le temps presse. L’heure est moins que jamais à chercher des alibis à l’inaction. Seule une intervention extérieure peut contraindre Israël à la remise en cause fondamentale d’une politique qui lui paraît aujourd’hui consubstantielle.

             Ces violations continues du droit international nécessitent évidemment une condamnation ferme, mais surtout une initiative diplomatique sans ambigüité. Répétons-le, l’heure est venue de suivre la voie tracée par la Suède et de reconnaître l’Etat de Palestine.

              Il faut appuyer les démarches palestiniennes en direction de la Cour pénale internationale et les épauler comme la France l’a déjà fait pour la République démocratique du Congo et la Côte d’Ivoire.

             Il faut sanctionner fermement la politique israélienne qui ne peut déboucher que sur le chaos.

[1] : 1 dunum=1/10è d’hectare

Le Bureau national Paris, le 13 février 2015

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:13

 
 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 08:48


http://www.france-palestine.org/Refuser-l-impunite-d-Israel-lui-opposer-le-droit

 

               Le gouvernement israélien refuse toute enquête internationale sur les crimes commis cet été à Gaza. Comme en 2009 lors de l’élaboration du rapport Goldstone après l’opération « plomb durci », il a refusé toute coopération avec la commission d’enquête internationale mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU scandaleusement baptisé par son porte-parole « Conseil des droits des terroristes », lui interdisant même l’entrée dans la bande de Gaza. Le président de cette commission d’enquête, le Canadien William Schabas, professeur de droit international, attaqué par Israël pour ses supposées sympathies pour la population de Gaza, vient de démissionner pour « ne pas gêner la rédaction du rapport d’enquête, qui doit être publié en mars ».

                 Israël avait violemment mis en cause son impartialité. Comme il l’avait fait précédemment pour le juge Goldstone ou la juriste française Christine Chanet auteur du rapport de mars 2013 sur l’impact de la colonisation sur les droits des Palestiniens.

           Qu’Israël persiste dans son refus de toute enquête indépendante ne fait que traduire sa volonté de n’avoir jamais aucun compte à rendre et de préserver sa totale impunité. En l’absence de tout rappel à l’ordre, après une campagne de dénigrement de la Cour Pénale Internationale et la volonté affichée d’obtenir sa dissolution, Israël s’active ouvertement et en toute arrogance à « empêcher la publication de ce rapport ».

        En s’abstenant en août dernier lors du vote de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU sur la création de la commission d’enquête internationale sur Gaza, en se taisant sur les obstacles mis par Israël à son travail sur le terrain, la France a pris la très lourde responsabilité d’affaiblir cette commission. Elle ne peut continuer sans risque à fermer les yeux sur ce mépris des lois internationales. Continuer à se taire, revient à décerner à Israël un brevet d’impunité permanente. C’est ouvrir la voie à de nouveaux crimes.

           La France doit au contraire soutenir pleinement les travaux de la commission internationale d’enquête sur Gaza, exiger qu’elle puisse entrer à Gaza et exprimer sa confiance à son président, tout comme elle doit soutenir la démarche palestinienne auprès de la Cour pénale internationale.

 

Le Bureau national Paris, le 04 février 2015 -- Association France Palestine Solidarité (AFPS) 21 ter Rue Voltaire 75011 Paris Tél. : 01 43 72 15 79 Fax. : 09 56 03 15 79 Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter

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