L’AFPS se félicite vivement de l’admission de la Palestine, en tant qu’Etat de plein droit, au sein de l’Unesco. C’est le 195 ème Etat à rejoindre cette organisation onusienne.
Nous nous félicitons également de ce que, dans ce cadre, la France ait voté pour, rompant avec l’idée avancée que cette initiative palestinienne était "prématurée". Son vote a été salué par un tonnerre d’applaudissements au sein de l’assemblée - ce qui en dit long des attentes qui existent vis à vis de notre pays.
Notre association, qui n’a pas menagé ses critiques par rapport à la position française exprimée avant ce vote n’en est que plus crédible en constatant positivement ce résultat et en estimant que sa voix et ses efforts ont été pris au sérieux et entendus.
Seuls 14 pays - dont les Etats-Unis et Israël ainsi que l’Allemagne - ont voté contre. Leur isolement éclatant n’est pas durablement tenable. Ils se mettent à côté de l’histoire car ils se mettent hors le droit.
Ce vote à l’Unesco conforme au droit international en appelle d’autres afin que bougent positivement les lignes au Proche-Orient.
Nous continuerons à agir dans ce sens pour renforcer la dynamique, pour aller avec le droit, vers une paix juste et durable dans cette région du monde.
Dans cet esprit nous appelons l’ensemble de nos groupes à poursuivre et à renforcer leurs efforts afin que la France vote "oui" au Conseil de sécurité face à la seule question qui lui est posée : oui ou non la Palestine à l’ONU !
Le Bureau national de l’AFPS, le 1er novembre 2011
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«C'est vraiment un moment historique qui rend à la Palestine certains de ses droits», a déclaré devant la Conférence générale de l'agence de l'ONU le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad al-Malki.
«La Palestine est le berceau des religions et des civilisations», a-t-il rappelé après avoir assuré que les Palestiniens avaient besoin de l'aide de l'Unesco pour protéger le patrimoine historique et culturel de la région.
D'après lui, cette demande est totalement déconnectée de la démarche effectuée auprès de l'ONU à New York en vue d'une reconnaissance de l'État palestinien. Celle-ci doit être examinée à partir du 11 novembre.