Au coeur du conflit au Proche Orient, Jérusalem s’est vu octroyer un statut particulier- international puis à né-gocier dans le Plan de Partage international de 1947 qui a amené à la création d’Israël en Palestine.
Revendiquée par le peuple palestinien comme la capitale de son Etat, Jérusalem est depuis 1967 une ville occupée et non pas annexée, la communauté internationale n’ayant pas reconnu ces prétentions israéliennes dont la popu-lation palestinienne est soumise à des pressions israéliennes multiples afin de la contraindre à partir.
L’extension des colonies autour de Jérusalem-Est et l’isolement, la ghettoïsation des quartiers palestiniens par les rou-tes de contournement interdites aux Palestiniens et le mur de séparation en sont les dernières manifestations.
Jérusalem : comment partager sans diviser
Ilene Prusher, Ha’Aretz, mercredi 18 septembre 2013
Au milieu des années 1990, Israël était prêt à reconnaître que certaines parties de la ville dépendraient de l’Au-torité palestinienne. Qu’est-ce qui a changé vingt ans après les accords d’Oslo ?
En déclarant cette semaine que les accords de paix d’Oslo [signés entre Israéliens et Palestiniens en 1993] si-gnifieraient une capitale palestinienne à Jérusalem-Est, Ofer Shelah [ancien journaliste, élu député en 2013] a mis les adversaires de ces accords en fureur.
Comment un membre de Yesh Atid ["Il y a un futur", parti centre droit] pouvait-il ouvrir si directement la voie à un partage de Jérusalem alors que Yaïr Lapid, chef de ce parti clé de la coalition au pouvoir, dit que la Ville sainte doit rester unie sous souveraineté israélienne.
Dès qu’on en vient à Jérusalem, le fossé est béant entre propos publics et privés des politiques et Shelah n’a fait que bousculer la ligne du parti.
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