Publié le 2 novembre 2013 par ouessale
A l’est de la Cisjordanie, à la frontière jordanienne. 95% de la vallée du Jourdain est sous contrôle militaire israélien (zone C). 80 000 Palestiniens y vivent, principalement des bédouins et paysans pauvres, ainsi que 9400 Israéliens, répartis dans les 37 colonies de la vallée. C’est la région de l’agriculture industrielle d’exportation.
L’accaparement des terres par tous les moyens
Selon une loi Ottomane reprise par Israël à son compte et qui vaut pour tous les territoires occupés, toute terre qui n’est pas cultivée pendant trois ans revient à l’Etat israélien. Et les facteurs « d’abandon » des terres ne man-quent pas.
Le climat désertique fait de l’eau une ressource indispensable à l’agriculture. Or, les palestiniens n’ont pas le droit de construire de puits, ni de réhabiliter les anciens, peu profonds car datant de l’époque ottomane; et la pression de l’agriculture industrielle coloniale dévaste les ressources : impossible de trouver de l’eau douce à moins de 300 m de profondeur du fait de l’érosion et la salinisation des eaux souterraines, le Jourdain a été anéanti, son volume ne représente plus que 5% de ce qu’il était dans les années 50.
Le fleuve atteint difficilement la Mer Morte toute proche, qui a perdu un tiers de sa superficie dans le même laps de temps. L’électricité et les constructions de tous types sont interdites et la population doit acheter et acheminer l’eau potable dans les villages, vendue 5 fois plus cher aux palestiniens qu’aux colons (bien que pompée en territoire palestiniens) et contrôlée par la compagnie des eaux israélienne, Mekorot.
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http://agromigrants.wordpress.com/2013/11/02/en-palestine-il-ny-a-pas-que-les-figues-qui-sont-de-barbarie/