Le 12 septembre, au TGI de Pontoise, une nouvelle audience avait lieu dans la série des procès menés contre les militants de l’appel au boycott citoyen, honteusement accusés de provocation à la « discrimination », alors qu’ils ne font que pratiquer et revendiquer leur droit à l’expression d’une critique déterminée de la politique de l’Etat d’Israël et que leur action a pour unique objet de faire respecter le droit international par Israël… L’AFPS, dont Jean-Claude Lefort, président d’honneur était cité comme témoin, renouvelle sa solidarité avec les militants qui ont été cités à comparaître dans ce procès.
A la différence des audiences récentes de Perpignan (où la relaxe a été prononcée depuis, le 14 août) et d’Alençon, et rejoignant la position prise par la Procureure de Paris en juin 2011, le Procureur de Pontoise a exprimé sa difficulté de trancher entre la provocation à la discrimination dont les militants sont accusés et la liberté d’expression qu’ils revendiquent. Anticipant par ailleurs sur le projet de loi mettant fin aux instructions individuelles de la chancellerie aux magistrats du parquet, il s’en est remis à la sagesse du tribunal.
La décision sera rendue le 20 décembre prochain.
Nous voulons voir une nouvelle fois dans la position prise par le Procureur, une distance prise par rapport à l’amalgame scandaleux que font les circulaires scélérates Alliot-Marie de 2010 et Mercier de 2012, entre appel au boycott et provocation à la "discrimination".
Plus que jamais l’AFPS demande l’abrogation pure et simple de ces circulaires iniques.
Bureau national, le 13 septembre 2013